Une auto mue par une pile à combustible est une voiture électrique. Celle-ci n’emmagasine pas son énergie dans des batteries, mais la fabrique, en quelque sorte, à l’aide de l’hydrogène, un gaz qui, au contact de l’oxygène, provoque une réaction chimique pour produire de l’électricité.

Contrairement à un véhicule électrique, voire hybride, le véhicule à hydrogène chasse plus aisément les kilos superflus. Une pile à combustible pèse en moyenne 45 kg et sa bonbonne, une centaine. En dépit de sa légèreté et de son faible encombrement, une pile à combustible permet de produire en général entre 90 et 110 kW. Celle-ci s’est en outre considérablement raffinée au cours des dernières années et présente aujourd’hui un niveau de fiabilité, de sécurité et de rendement au-dessus de tout soupçon.

Cette technologie est parfaitement adaptée au froid et peut se doubler, en cas de besoin, d’une petite batterie au lithium-ion pour subvenir à l’alimentation électrique de certains accessoires. Des tests d’impact ont également démontré qu’elle était aussi sûre qu’un véhicule ordinaire et ne présentait aucun risque d’explosion. Quant au ravitaillement, il se fait en moins de trois minutes.

À l’heure actuelle, au Canada, Hyundai (Nexo) et Toyota (Mirai) commercialisent – à très petite échelle – ces véhicules. Le véhicule à hydrogène présente plusieurs avantages, mais aussi de gros inconvénients. Le coût du véhicule à proprement dit fait sourciller.

Le coût de l’hydrogène est identique à celui de l’essence et de sa montagne de taxes. Le frein à sa diffusion actuelle, c’est l’absence d’infrastructures. Contrairement à une station d’essence, les réservoirs ne sont pas enfouis dans le sol et nécessitent donc plus d’espace et de lourds investissements, surtout si l’hydrogène est produit sur place.