L'été arrive et les vacances aussi. Bien des Québécois roulent vers les États-Unis.

Et qui dit vacances aux États, dit petits souvenirs au retour pour parents et amis. Et Doux Jésus que c'est toujours embêtant de choisir une petite gâterie pas trop quétaine, pas Made in China, mais pas trop chère.

 

Voici une suggestion pratique de La Presse et de MonVolant.ca.

AutoWeek nous informe ce matin qu'un coupé Bugatti Type 57C 1936 sera mis aux enchères au Concours d'élégance annuel de Pebble Beach, en Californie, par l'encanteur Gooding et cie.

Pebble Beach est sur la côte Ouest, mais bon, tant qu'à être rendu à Ogunquit, on tourne à droite sur l'Insterstate 80 West, puis c'est tout droit sur 5261 km.

Cette voiture était la voiture personnelle d'Ettore Bugatti. Les organisateurs pensent que cette édition spéciale pourrait fracasser le record de la voiture la plus chère au monde, établi récemment quand quelqu'un s'est payé un souvenir à 12,2 millions dollars US pour une Ferrari 250 Testa Rossa 1957.

«Rien n'est trop beau, rien n'est trop cher»

L'an dernier à Pebble Beach, quelqu'un avait payé 7,9 millions US pour un coupé Bugatti Type 57SC Atalante lors de l'encan Gooding.

Ne serait-il pas utile, ici, de rappeler l'adage d'Ettore Bugatti «Rien n'est trop beau, rien n'est trop cher»?

La Bugatti est comme neuve, parce que le fondateur de Bugatti avait élaboré une série de mesures, juste avant la Seconde Guerre mondiale, pour protéger sa bagnole préférée à l'usine de Molsheim-Dorlisheim, près de Strasbourg.

Après son décès en 1947, l'entreprise a vivoté mais ses loyaux employés alsaciens ont quand même procédé à quelques mises à niveau techniques comme si «Le Patron» se présentait encore à l'usine chaque matin. En 1950, la voiture a fini par être vendue, et aucun des propriétaires subséquents n'ont changé quoi que ce soit à cette pièce unique.

Le fait qu'elle n'ait jamais été restaurée ajoute à sa valeur.

Tant qu'à magasiner une voiture usagée aux Etats-Unis, l'encan Gooding de Pebble Beach mettra aussi en vente plusieurs véhicules appartenant au collectionneur de voitures rares Don Lyons, notamment la Gurney Eagle Indy 1967 pilotée par Denny Hulme, ainsi que la Lola Indy Car 1985 pilotée par Mario Andretti.

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