Notre collaborateur répond aux questions des lecteurs

C’est pour bientôt ?

Q : J’attends la version hybride du CR-V de Honda avec impatience. Je me suis informé auprès du concessionnaire, mais personne n’est en mesure de me donner une date de mise en marché ici...

Pierre

R : Vous avez été nombreux à nous écrire à ce sujet. Au risque de vous décevoir, la version actuelle du CR-V hybride (commercialisée aux États-Unis) ne franchira jamais la frontière. Cela dit, il faut savoir qu’une nouvelle génération, la sixième du nom, est en cours de préparation et devrait être lancée d’ici 12 à 18 mois. Il est encore trop tôt pour dire si la version hybride sera proposée dès le lancement de ce nouveau modèle, mais une chose est sûre, elle sera offerte au Canada.

Une autre indiscrétion

PHOTO FOURNIE PAR TOYOTA

Toyota Corolla Cross

Q : Pouvez-vous me dire si Toyota commercialisera le Corolla Cross dans les prochains mois ? Si oui, sera-t-il hybride ?

Guy Blain

R : Selon nos sources, tout laisse croire que Toyota annoncera avant la fin de l’été la commercialisation de ce véhicule destiné à concurrencer les Subaru Crosstrek, Hyundai Kona et Volkswagen Taos de ce monde. Quant à la motorisation hybride, cela est parfaitement plausible. Ce véhicule qui fait déjà carrière en Thaïlande est proposé avec cette motorisation.

Une date

PHOTO FOURNIE PAR NISSAN

Un Nissan Pathfinder 2014, en attendant la nouvelle génération

Q : J’aimerais savoir quand le nouveau Pathfinder de Nissan sera offert ici au Québec.

Christian M.

R : Le lancement du Pathfinder est prévu pour l’été. Toutefois, en raison de la pandémie, d’une part, et de la pénurie de semi-conducteurs, d’autre part, il est possible que la mise en marché soit légèrement décalée ou encore que les unités débarquent au compte-goutte dans les concessionnaires. Cette précision s’applique à l’ensemble des nouveaux modèles.

Théorie

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Les véhicules électriques se multiplient... et ce n’est pas fini.

Q : Si l’industrie automobile tarde tant à électrifier ses produits, c’est probablement (et principalement) en raison du peu d’entretien que les véhicules électriques demandent. Les concessionnaires (et tous les fournisseurs de pièces d’autos à essence) verront leurs revenus chuter drastiquement avec la démocratisation des véhicules électriques. Tout indique que certains essaient simplement de reporter cette échéance le plus loin possible.

Martin D.

R : L’industrie automobile a déjà engagé plus de 300 milliards de dollars dans la transition électrique. Et ce total ne cesse d’augmenter. L’enjeu va bien au-delà du « peu d’entretien » d’un véhicule électrique qui, ne l’oublions pas, comporte tout de même une suspension, une direction, des roues et d’autres composants similaires à ceux d’un véhicule à combustion interne.