Un véhicule ayant fait l’objet d’un entretien suivi ne nécessite pas de mise au point particulière à l’approche de la blanche saison.

La durée de vie des bougies, la qualité des huiles (synthétique et semi-synthétique), la robustesse des courroies, pour ne nommer que ces éléments, ne nécessitent pas un entretien saisonnier comme autrefois. En revanche, il y a un dispositif, souvent méconnu, qui requiert votre attention : le filtre de l’habitacle. Les automobilistes sont moins sensibles au changement du filtre d’habitacle, car il n’est pas « indispensable » au bon fonctionnement du véhicule, contrairement aux autres filtres d’un véhicule qui, eux, peuvent entraîner de graves problèmes.

Cet équipement de filtration d’habitacle se retrouve aujourd’hui sur la presque totalité des véhicules de conception récente en circulation. Ce filtre a notamment pour fonction de retenir les nombreuses particules et substances nocives contenues dans l’air, y compris les plus infimes. Celui-ci affiche cependant une capacité d’absorption limitée.

Lorsqu’elle est atteinte, la concentration en substances nocives dans l’habitacle augmente rapidement et risque également de réduire considérablement l’efficacité du système de dégivrage et de chauffage du véhicule. Le filtre d’habitacle est soumis à une très forte humidité durant l’automne et l’hiver.

Règle générale, le remplacement du filtre d’habitacle doit être effectué deux fois par année. Au printemps et à l’automne. Lorsque le filtre d’habitacle est colmaté, on constate un mauvais désembuage du pare-brise et des glaces latérales, ainsi que l’apparition de mauvaises odeurs dans l’habitacle.

La complexité de changement du filtre d’habitacle peut représenter un frein à son remplacement périodique. En effet, les variantes sont nombreuses de ce point de vue, et le temps passé à remplacer un filtre d’habitacle peut afficher de grandes différences d’un constructeur à un autre ou même d’un modèle à l’autre. Le remplacement de ce filtre peut ainsi très bien prendre deux minutes, une fois le capot levé, comme près de 30 minutes, voire plus, lorsqu’il s’agit de déposer le coffre à gants et la partie inférieure de la planche de bord pour accéder à un filtre dont la valeur marchande excède rarement les 30 $.

À vérifier également

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Il est recommandé de s’assurer de l’étanchéité du système d’échappement.

Par votre négligence ou par celle de son ancien propriétaire, votre véhicule a rarement fréquenté un atelier mécanique ? Une mise au point ou à tout le moins une inspection en règle apparaît alors essentielle à l’approche du froid. Le cas échéant, assurez-vous qu’une vérification attentive des systèmes de charge (alternateur et batterie), de refroidissement (conduits et antigel), de la suspension, de la direction et des freins (usure des plaquettes, condition des disques et niveau et qualité du liquide de freins) figurent sur la liste du technicien. Assurez-vous également de l’étanchéité du système d’échappement (y compris les capteurs d’oxygène), puisque les glaces du véhicule demeureront généralement fermées tout l’hiver. Et en raison de la courte période de luminosité de cette saison, il apparaît essentiel de faire polir, si besoin est, les lentilles des phares pour retirer le filet grisâtre qui les obscurcit. Il faut bien voir, pour mieux conduire.