Le son des voitures de Formule 1 qui ont roulé dimanche dernier au circuit Gilles-Villeneuve ne plaît pas à tous les amateurs. Selon Mercedes-Benz, c'est le son du futur.

Le patron de Daimler, Dieter Zetsche, est maintenant certain de voir des transferts technologiques accrus entre la Formule 1 et la production en usine, grâce au V6 à turbo de 1,6 L (800 cc de moins que le V8 atmosphérique de l'an dernier) et grâce aussi à l'hybridation accrue des F1.

Les voitures de F1 mues par un V6 (et deux moteurs électriques) ont une parenté certaine avec les hybrides haut de gamme destinées aux consommateurs, a dit le moustachu PDG de Daimler lors d'une allocution en Europe avant que soit couru le Grand Prix de Montréal.

Grâce à la Formule 1, les constructeurs acquièrent du savoir-faire sur l'art d'extraire plus de performance d'une cylindrée réduite et de la puissance électrique, dit-il.

«Nous avons encore des moteurs sans turbo relativement volumineux, mais à terme, nous ferons le même virage (inspiré de la F1) dans nos voitures haut de gamme produites en série», a dit Zetsche.