Première Audi dessinée sous sa direction, Walter Da Silva disait de la A5 qu'il s'agissait de son chef-d'oeuvre: «La plus belle voiture de ma carrière.» C'était il y a quatre ans déjà. Le moment est venu de lui donner un petit coup de jeune, même si les rides ne sont guère apparentes.

Conséquemment, les stylistes chargés de la «faire vieillir en beauté» ont procédé à des retouches discrètes, ce dont personne ne se plaindra. L'oeil averti notera les nouveaux traits des carénages avant et arrière ainsi que les phares à DEL. À l'intérieur, c'est tout aussi discret. La commande centralisée - MMI - comporte de nouveaux réglages et les insertions décoratives du tableau de bord gagnent en modernité.

Les ingénieurs, en revanche, n'y sont pas allés de main morte. La direction adopte une assistance électrique, permettant ainsi d'économiser 0,3 L/100 km selon le constructeur allemand. Les moteurs 2 et 3,2 litres sont reconduits, mais ceux-ci adoptent l'injection directe. Quant au coupé S5, il abandonne son V8 au profit d'une mécanique à 6 cylindres suralimentée par compresseur. Rappelons que cette mécanique se trouvait déjà boulonnée sous le capot de la S5 cabriolet. Les amateurs de grosses cylindrées pourront toutefois se rabattre sur la RS5 (quantité limitée), qui fera son apparition au printemps. Cette version compte sur un V8 de 450 chevaux.

Ces transformations seront visibles sur l'ensemble de cette gamme (coupé et cabriolet) à compter du printemps prochain.