Consciente de l'importance des compactes de luxe sur le marché québécois, Mercedes nous propose de découvrir en avant-première nord-américaine sa deuxième génération de Classe B, ticket d'entrée de la marque à l'étoile.

D'une conception toute nouvelle, l'architecture de ce véhicule donnera naissance à une gamme complète (berline, utilitaire, coupé) dans quelques années. D'ici là, le constructeur allemand concentre ses efforts sur cette cinq-portes dont l'apparence rappelle beaucoup le modèle précédent. Regardez mieux! Le format demeure sensiblement le même, mais les lignes se sont adoucies. Elle est moins haute et plus aérodynamique aussi.

À l'intérieur, le doute n'est maintenant plus permis. Il s'agit bien d'une Mercedes. La présentation s'est considérablement enrichie et valorise plus le propriétaire. À l'oeil comme au toucher, les surfaces témoignent d'une plus grande qualité. Cela dit, la Classe B conserve les acquis qui ont fait de la précédente génération un succès. La banquette arrière coulisse afin de ménager plus d'espace pour les jambes ou les bagages. Même le dossier du baquet avant accepte de se recroqueviller pour permettre le transport de longs objets. Les habitués de la génération antérieure ne manqueront pas non plus de remarquer que la position de conduite ressemble dorénavant plus à celle d'une auto qu'à celle d'un camion. Cela s'explique par la nouvelle architecture, qui ne loge plus une partie des organes mécaniques sous le plancher.

Sur le plan technique, le mystère le plus complet. Bien sûr, la Classe B sera toujours entraînée par ses roues avant (traction), mais la cylindrée du ou des groupes motopropulseurs demeure un secret jalousement gardé pour le Canada. Seule certitude pour l'instant: aucun des moteurs actuellement offerts sur le marché européen - où cette Classe B a déjà entrepris une carrière - ne se glissera sous le capot de la version canadienne. Celle-ci fera son entrée dans les concessionnaires à l'automne.

Pas de mystère du côté de l'autre vedette qui tient l'affiche chez Mercedes au Salon international de l'auto de Montréal. Il s'agit de la déclinaison AMG de la SLK. Pour se démarquer, celle-ci soulève son capot à un moteur V8 de 415 chevaux. Les motoristes de Mercedes ne se sont pas arrêtés qu'à la puissance. Ils ont également veillé à rendre le modèle le plus économique (à la pompe) possible. Pour ce faire, la mécanique adopte de série un dispositif de coupure automatique à l'arrêt et un autre capable de désactiver quatre des huit cylindres. À ces innovations, il convient d'en ajouter une autre: l'injection directe.

Pour profiter pleinement de ses performances, la SLK AMG compte sur une suspension plus ferme et sur une direction à démultiplication plus rapide.