Au Salon de l'auto de Montréal, le constructeur sud-coréen Kia dévoile en avant-première canadienne le Sorento. Plus multisegment que VUS, cette seconde mouture abandonne sa lourde (et robuste) structure à échelle au profit d'un châssis monocoque et de quatre roues indépendantes.

Contrairement à son prédécesseur qui ressemblait à s'y méprendre au ML de Mercedes, les lignes du nouveau Sorento sont nettement plus originales et s'inspirent de l'étude KND-4 présentée il y a un peu plus de deux ans. Signée par Peter Schreyer, autrefois styliste chez Audi, la carrosserie du nouveau Sorento est beaucoup plus longue («95 mm) et plus large («35 mm) que la précédente. En revanche, elle est plus basse (-15 mm) et repose sur un empattement plus court (-5 mm). L'important à retenir est que, selon ses concepteurs, l'habitacle accueille encore plus confortablement ses sept passagers.

 

Côté moteur, le Sorento propose en première monte un moteur quatre cylindres 2,4 litres. Délivrant 175 chevaux et 169 livres-pied de couple, ce moteur épouse une boîte automatique à six rapports. Cette dernière est également offerte sur les versions équipées du V6 3,5 litres de 276 chevaux.

 

Assemblé aux États-Unis, une première pour Kia, le Sorento proposera aux consommateurs le choix entre deux modes: traction (roues avant motrices) ou intégral (quatre roues motrices). Ce dernier mode est doté d'une commande permettant de verrouiller le différentiel central pour accroître la motricité à basse vitesse. Cela dit, tous les Sorento bénéficient du système antiblocage de freins, d'un correcteur de stabilité électronique, d'un contrôle de descente et d'un assistant au démarrage en pente.