Loin d'être aussi répulsive que ne le suggère son appellation, cette étude conçue par Audi dissimule une technologie ressuscitée il y a une dizaine d'années par Hydro-Québec : le moteur-roue.

En effet, l'E-Tron cache derrière ses jantes turbine quatre moteurs électriques produisant l'équivalent de 313 chevaux et un couple de 3272 livres-pied (4 500 Nm). Oui, vous avez bien lu : 3 272 livres-pied!

 

Malgré ce couple ahurissant, l'E-Tron met tout même 4,8 secondes pour atteindre les 100 kilomètres/heure et sa vitesse de pointe est limitée à 200 kilomètres/heure étant donné, d'une part, que les besoins en énergie des moteurs électriques augmentent de manière exponetielle avec la vitesse et, d'autre part, pour favoriser son autonomie. Au fait, cette dernière est estimée à 248 kilomètres.

 

Pour assurer la longévité des batteries, Audi a volontairement limité la part exploitable des moteurs à 42,4 kWh et veille à les refroidir par liquide.

 

L'accumulateur d'énergie se recharge avec un câble que l'on branche sur une prise domestique (230 volts/16 ampères), la fiche correspondante se trouvant sous un couvercle, à l'arrière de la voiture. Quand la batterie est déchargée, le chargement prend de 6 à 8 heures, mais peut se réduire à 2,5 heures en optant pour un branchement sur courant fort (400 volts, 63 ampères).

 

Pour faciliter le «ravitaillement», les ingénieurs d'Audi travaillent à une solution sans câble. Cette station de chargement inductive s'activerait automatiquement dès que le véhicule y aura été branché. Une technique similaire est déjà mise en oeuvre pour le chargement des brosses à dents électriques.