Soucieuse de ne pas se faire damer le pion par sa rivale de Munich qui offre depuis peu aux consommateurs une Série 7 ragaillardie, Mercedes dévoile au salon de Shanghai une Classe S rajeunie (feux, phares, boucliers; la recette habituelle quoi!) et l'arrivée d'une livrée dotée d'une motorisation hybride (mi-essence, mi-électrique).

Une première dans l'histoire de la marque à l'étoile qui, il y a quelques années à peine, considérait cette technologie comme «une gimmick de commercialisation».

 

Baptisée S400 BlueHybrid, cette berline est doté d'un moteur V6 essence de 3,5 litres (279 chevaux) auquel s'arrime un moteur électrique (puissance équivalente à 20 chevaux). La puissance est transmise au sol via une boîte semi-automatique à 7 rapports.

Le constructeur allemand soutient que cette nouvelle motorisation permettra d'obtenir une consommation moyenne de 7,9 L/100 km (cycle européen), une valeur exceptionnelle si l'on tient compte du gabarit de cette voiture.