Pour ceux qui en doutaient encore, Buick figure toujours dans les plans de la General Motors. Fragile sans doute, cette filiale enterre pourtant au salon de Detroit tout suspense avec le dévoilement de la seconde génération de sa berline intermédiaire Allure. Née LaCrosse aux États-Unis, l'Allure entend confirmer la renaissance de la marque aux «trois boucliers».

Contrairement à sa devancière – et à toutes les créations passées du groupe - cette nouvelle Allure profite pleinement des synergies de la General Motors. En effet, sa plate-forme est le fruit d'une collaboration internationale entre les États-Unis, la Chine et l'Allemagne.  

N'eut été de sa calandre dégoulinante de chrome et des symboliques ventiports (ou hublots si vous préférez)  tatoués sur les ailes avant, on jurerait avoir déjà vu ailleurs le dessin de cette Buick. Et pour cause, celui-ci est inspiré de l'étude Invicta présentée l'an dernier au salon automobile de Beijing. 

 

Buick déclinera vraisemblablement l'Allure en trois livrées lorsque celle-ci posera ses roues au Canada l'été prochain. Des trois, deux proposeront un rouage intégral (quatre roues motrices), une première pour Buick dans ce créneau. Ce dispositif à prise temporaire permettra d'acheminer jusqu'à 85 % du couple aux roues arrière. Sur le plan mécanique, l'Allure proposera sur les versions d'entrée de gamme un moteur V6 3 litres de 255 chevaux. Le modèle haut de gamme aura pour sa part à son usage exclusif un V6 de 3,6 litres (280 chevaux). Seule une transmission automatique à 6 rapports sera offerte.