Alfa Romeo: retour au Canada pour une marque centenaire

Même si elle n'y a jamais réalisé de grandes conquêtes, la marque italienne Alfa Romeo a fait quelques apparitions au Canada, la première remontant aussi loin qu'à la fin des années 50.

Peu connue en Amérique, la firme milanaise n'en célèbre pas moins son centenaire en 2010, un anniversaire qui sera souligné à maintes reprises au cours de l'année, à commencer par une apparition très remarquée au Salon Autosport International de Birmingham, en Angleterre, à compter du 14 janvier.

 

Si Alfa a choisi un salon consacré davantage à des voitures de course et haute performance qu'à des voitures de série pour lancer ces célébrations, c'est que son associée Autodelta est implantée en Grande-Bretagne et que cette compagnie a joué un rôle important dans la préparation de divers modèles de compétition affichant le logo Alfa Romeo. Parallèlement à cette activité, le préparateur anglais met au point des versions plus poussées des divers modèles de la firme italienne.

 

Bien que le tandem n'ait pas la même ampleur, le cousinage entre Alfa Romeo et Autodelta est semblable à celui qui existe entre Mercedes-Benz et AMG. Le préparateur anglais se charge d'améliorer le look et les performances des divers modèles Alfa Romeo.

 

Le Canada d'abord?

 

Précisons aussi, pour les néophytes, qu'Alfa Romeo est un peu l'équivalent d'Audi dans le marché automobile grâce à des créations plus léchées que les Fiat dont elles utilisent la majeure partie des composantes. Car la marque fait partie de l'empire Fiat qui regroupe aussi Lancia, Ferrari et Maserati. C'est d'ailleurs à ce titre qu'elle réapparaîtra sur le marché nord-américain d'ici peu grâce à la prise de position de Fiat dans le constructeur américain Chrysler.

 

Selon une source sûre de passage à Detroit, il se pourrait même que les premières tentatives de réimplanter Alfa Romeo en sol nord-américain soient faites au Canada. Chose certaine, le marché canadien serait sans doute plus ouvert aux diverses créations de la marque. Originalement, les concessionnaires Ferrari-Maserati devaient assurer la commercialisation des voitures Alfa Romeo, une option qui a été écartée lorsque Fiat a pris les commandes de Chrysler.