En faisant récemment l'essai de la Ferrari 458 Italia, j'ai noté un petit détail qui démontre très éloquemment la frilosité des Américains pour des choses qui paraissent insignifiantes.

Rien ne fait plus peur aux constructeurs automobiles que le risque de poursuites judiciaires intentées contre eux et chaque nouveau modèle est passé au peigne fin par leurs avocats avant sa commercialisation.

Ce qui a retenu l'attention dans la Ferrari 458, c'est le petit bouton au volant qui enclenche ce que l'on appelle le «Launch Control», un dispositif qui permet d'exploiter au maximum tous les paramètres de la voiture afin d'assurer des départs optimums. Or, pour des raisons que seuls les Américains et la langue anglaise peuvent expliquer, Ferrari a été obligé de modifier l'appellation de ce mécanisme que l'on repère maintenant sous les lettres «PS», signifiant «Performance Start».

Semblerait-il que le terme «launch» portait à confusion aux yeux des avocats. On cherche encore...

Photo Éric LeFrançois, collaboration spéciale, La Presse

La Ferrari 458 Italia exposée au récent salon de Francfort exhibait fièrement sa robe jaune, et non le rouge si caractéristique au constructeur italien.