Après Jaguar et Land Rover, au tour maintenant des marques Mini et Tesla de confirmer qu'elles ne seront pas présentes au Salon automobile de Detroit qui s'ouvrira le 16 janvier. L'un des espaces vacants sera occupé par la firme britannique Aston Martin, qui fera un retour à ce salon après une absence de sept ans. BMW, qui célèbre cette année son centenaire, occupera l'espace déserté par sa filiale Mini.

Mini explique son retrait par sa nouvelle stratégie de mise en marché ciblant des événements (dont des salons automobiles) susceptibles de lui permettre d'engranger de nouveaux clients. Cette approche ressemble à celle de Volvo adoptée il y a un peu plus d'un an. La marque sino-suédoise ne participe désormais qu'à un certain nombre de salons automobiles.

Toutes les marques qui boudent le salon de Detroit 2016 font valoir que la présentation de leurs nouveaux modèles ne coïncide pas avec les dates de cet événement pourtant d'envergure internationale. Selon la rumeur, Mini sera présente au mois de mars à New York pour y dévoiler en avant-première mondiale les déclinaisons John Cooper Works et All4 de sa Clubman. Elle sera également présente à Paris en octobre pour la présentation de la seconde génération de la Countryman.

Rien n'indique si Tesla profitera de l'affluence d'un salon automobile pour y révéler son futur modèle 3, le plus accessible financièrement de la gamme. Elon Musk, son coloré président, a cependant déjà indiqué en entrevue que celui-ci sortirait de l'ombre au mois de mars 2016. Au salon de New York? Peut-être bien, mais chose - à peu près - certaine, le groupe JLR (Jaguar Land Rover) sera représenté dans la Grosse Pomme cette année.

Cela dit, hormis sans doute Tesla, l'argument avancé par les autres constructeurs de ne pas participer au salon de Detroit 2016 paraît bien faible. Tous les constructeurs présents dans un salon automobile n'ont pas forcément un nouveau véhicule à dévoiler. Ils y sont avec leurs «vieux» modèles pour faire rayonner la marque, mais aussi pour inviter les visiteurs à les découvrir (les gens achètent en moyenne un véhicule neuf tous les huit ans) ou tout simplement les redécouvrir. D'ailleurs, entendu à maintes reprises au Salon de l'auto de Montréal 2015: «Volvo, ça existe encore chez nous?» Les absents ont toujours tort.



Merci

Nous avons reçu plus de 350 courriels pour nous dire le sort que nous devrions réserver à «Thérèse», notre voiture modifiée pour la série Chump Car. Un certain nombre de lecteurs proposent de la mettre aux enchères et de verser la somme recueillie à une oeuvre de charité. Excellente idée, mais la valeur de Thérèse n'en serait que plus grande si elle avait un «semblant» de palmarès et un moteur qui tourne rond. Donc, nous ne retenons pas cette solution pour 2016.

Plus nombreux ont été ceux qui nous ont invités à l'envoyer à la casse et à la remplacer par une autre auto plus moderne, plus fiable et plus rapide. Et qui va coûter encore plus cher, mais cela, vous ne l'avez pas dit. Pas plus que vous avez pris en considération que Thérèse a une grande qualité: sa valeur aux yeux des organisateurs du Chump Car.

Pour tout vous dire, elle ne vaut que 120 points, une Miata, 350. Le nombre de points total alloué par voiture est de 500. Par conséquent, nous bénéficions de 380 points pour le développement. De plus, contrairement à une certaine croyance populaire, les pièces sont non seulement faciles à trouver, mais aussi abordables. Conclusion: Thérèse ronronnera à nouveau sur une piste. À suivre!

Photo Simon Giroux, archives La Presse

«Thérèse», la Triumph TR-7 de l'équipe du cahier Auto de La Presse.