«La Société de transport de Montréal (STM) ambitionne d'augmenter de 40% la fréquentation de son réseau d'ici à 2020 si Québec lui consent une hausse graduelle de la taxe sur l'essence de 13,2 cents le litre», a rapporté notre collègue Bruno Bisson la semaine dernière. Et que demandera la STM lorsque les voitures électriques pulluleront devant nos entrées de garage? Une augmentation des tarifs d'électricité?

Comprenons-nous bien, nous aimons bien les transports en commun. Le métro surtout, même s'il est parfois triste. Il nous arrive, plus souvent que vous ne l'imaginez, de nous trouver à son bord. Et si la STM parvient à séduire le gouvernement Charest avec son plan ambitieux, nous risquons de nous croiser encore plus souvent. Cela vous fait sourire. Nous pas, car une fois de plus, l'automobiliste, celui qui râle parfois mais finit toujours par payer quand même, ne pourra faire entendre sa voix. Pas plus que nous avons été en mesure de nous élever contre la mise sur pied du projet-pilote sur les radars photo (une véritable manne pour le gouvernement), l'augmentation des primes exigées par la Société de l'assurance automobile du Québec ou, inévitablement, le retour des péages sur nos routes.

 

Aujourd'hui, imposer une taxe aux seuls automobilistes (et à nos amis motocyclistes également) n'est plus jugé comme une pratique discriminante. D'accord, mais à quel prix? L'automobiliste a raison de rappeler qu'il paie déjà suffisamment pour les transports en commun (immatriculation, taxes, etc.).

 

L'automobiliste n'aime pas qu'on lui impose de prendre les transports en commun aussi longtemps qu'on n'aura pas démontré son efficacité, sa fiabilité, sa flexibilité et sa sécurité.

 

 

Pour obtenir l'assentiment du public en général et des automobilistes en particulier, les transports en commun doivent non seulement être gérés de manière absolument transparente, mais ils doivent aussi contribuer à une amélioration notable des problèmes de congestion, de qualité de l'air et offrir des solutions de rechange valables. Améliorer la performance des transports publics est évidemment une solution, mais ce n'est pas la seule. Une partie des sommes prélevées auprès des automobilistes doit impérativement être allouée à la construction de nouveaux axes de circulation et à la réfection du réseau routier actuel. Faute de quoi les automobilistes percevront, et avec raison, cette taxe additionnelle comme un simple impôt déguisé au même titre que la contribution «volontaire» que plusieurs d'entre nous versons annuellement à la SAAQ au moment du renouvellement de l'immatriculation.

 

Pouvons-nous trouver un juste équilibre?

 

NEW YORK

 

Cette semaine, La Presse Auto/Mon Volant prend la direction du Jacob Javitz Convention Center, où s'ouvre, vendredi, le salon automobile de New York. Plusieurs nouveautés sont attendues en avant-première, dont les nouvelles Impreza WRX STI (Subaru), QX (Infiniti) et Magentis (Kia). Une section spéciale y sera conascrée sur Mon Volant.ca.

 

SUBARU 2011

 

La direction canadienne de Subaru confirme qu'elle entend offrir une nouvelle motorisation aux acheteurs de Forester 2011, mais refuse toujours de confirmer s'il s'agit d'un moteur diesel, comme le laissent entendre certains analystes.

 

GARANTIE PROLONGÉE

 

Surprise. Nissan prolonge la garantie de sa transmission CVT à 10 ans ou 200 000 km. Nissan explique agir ainsi en raison de craintes exprimées par les propriétaires de véhicules équipés de cette transmission au sujet des coûts de réparation de celle-ci, une fois la garantie de base terminée (5 ans/100 000 km). Cette prolongation est transférable sans frais si le véhicule est vendu et, mieux encore, tout propriétaire de Nissan ayant déjà eu à payer des réparations à la boîte CVT obtiendront un remboursement des frais engagés, même si le véhicule a été vendu depuis. La date limite de demande de remboursement par l'entremise du concessionnaire est fixée au 31 juillet 2010.

Photo Ivanoh Demers, archives La Presse

La STM souhaite une hausse de la taxe sur l'essence pour augmenter l'affluence dans son réseau.