Une soirée au cinéparc, j'en rêvais depuis longtemps. «T'es bien le seul», de me répliquer mon ado de 16 ans qui préfère, et de loin, les salles de cinéma climatisées et sans doute de ne pas se retrouver «coincer» quatre longues heures dans un véhicule immobile avec son père. Avec sa copine, peut-être?

Il y a bien une trentaine d'années que je n'y étais pas allé et, pourtant, j'avais l'impression que c'était hier, puisque rien n'a véritablement changé. Enfin presque. La dernière fois que j'y suis allé, il fallait encore suspendre un haut-parleur au sommet de la glace côté conducteur pour écouter la retransmission qui débutait au crépuscule par une série de courts métrages de bandes dessinées. Mais nous arrivions beaucoup plus tôt pour profiter - comme aujourd'hui pour de nombreuses familles - de la magie du cinéparc.

Pendant que ma mère s'assurait de la propreté des glaces de la Dodge Dart, mon père sortait les gants de baseball pour mon frère et moi. Nous nous lancions la balle dans l'allée devant les regards distraits des autres cinéphiles affalés tantôt sur des chaises pliantes, tantôt sur le capot de leur voiture. Il fallait lancer droit et «pas trop fort», de me rappeler mon père.

Au terme de cet échange, passage obligé à la concession alimentaire pour faire le plein de mais soufflé. Le vide aussi, car pas question de quitter la voiture en pleine projection.

À cette époque, je m'assoyais à l'arrière. Mon père prenait soin d'apporter son petit coffret de tournevis pour retirer le rétroviseur central de la Dart. Mon frère et moi partagions alors la même couverture, mais chacun avait amené son oreiller dont la taie - et nos pyjamas aussi - allait inévitablement porter des traces de chocolat, de boissons gazeuses, de beurre et autres «cochonneries» que ma mère avait apportés dans son «sac à surprises».

Mon frère et moi nous disputions un temps la position centrale de la banquette arrière, pour mieux voir. Pas très longtemps, toutefois, car il finissait toujours par s'endormir le premier, malgré les pitreries de Jerry Lewis à l'écran. À moi la place de choix. Mais, dès l'entracte, je tombais à mon tour avant de me réveiller, au moment du départ, au son du six-cylindres «penché» de la Dart.

Peut-être faut-il avoir la nostalgie de cette époque pour retourner au cinéparc aujourd'hui? Certes, la formule apparaît aujourd'hui surannée, mais la magie, elle, est toujours présente. Il y a toujours autant à voir et pas juste sur le grand écran...

Photo: Martin Chamberland, La Presse

La formule du cinéparc apparaît aujourd'hui surannée, mais la magie, elle, est toujours présente.

Les vedettes de l'année 2011

Dans la foulée de sa sortie en librairie, L'Auto 2011 annonce les véhicules lauréats de la nouvelle année. La Hyundai Sonata remporte le prix de la voiture de l'année 2011. Dans la catégorie des camions, l'honneur revient à la Nissan Juke, dont un banc d'essai complet sera prochainement publié dans nos pages. Le titre de voiture écologique de l'année échoit à la Honda CR-Z alors que la Suzuki Kizashi est sacrée découverte de l'année.

Des nouvelles d'une amie très chère....

L'été tire à sa fin et ma Quattro est toujours en attente de son nouveau moteur. Un équipementier italien tarde toujours en effet à livrer un faisceau de câblage, commandé pourtant il y a cinq mois. «Ne t'inquiète pas, tu l'auras d'ici septembre», m'a-t-on promis. Dites, c'est long, l'été des Indiens?

Photo fournie par Hyundai

La Hyundai Sonata