Hugo Chavez est à la tête de l'État vénézuélien depuis 1998. En 2001, l'ex-putschiste nationalise le pétrole du pays. Dès lors, il contrôle les plus grandes réserves d'or noir de tous les pays sud-américains et la sixième plus grande à l'échelle mondiale. En plus du pétrole, le Venezuela manufacture, à moindre envergure, des autos.

Avec une production de 135 042 véhicules l'an dernier, cette contrée abrite, entre autres, des usines d'assemblage de Ford, General Motors, Fiat et Toyota. Le secteur automobile vénézuélien essuie cependant une forte crise, avec une chute de 40% des ventes pour le mois de novembre.Afin de réanimer, de raviver ce pan de l'économie, Chavez a lancé un ultimatum à Toyota lors d'une allocution prononcée à Caracas le 23 décembre dernier. Il exhorte le géant nippon à poursuivre la production de véhicules utilitaires sport. Si Toyota ne se plie pas aux demandes, le président menace le fabricant d'expropriation.

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