Nissan, le troisième constructeur automobile japonais, a annoncé jeudi le rappel de 2,1 millions de véhicules dans le monde pour un problème de relais électrique dans le système de contrôle du moteur, selon un rapport de la compagnie adressé au ministère nippon des Transports.

Selon un porte-parole du ministère, il s'agit du quatrième rappel de véhicules en importance opéré par Nissan au Japon.

Sur certains modèles, Nissan remplacera gratuitement les pièces défectueuses. Le problème, précise le constructeur dans son rapport, peut se  traduire par «le calage du moteur pendant que la voiture roule».

Au Canada, le rappel vise 24 207 véhicules, a dit à La Presse le porte-parole Didier Marsaud. Les modèles canadiens visés sont les Armada (1370 unités), Titan (5474) et Infiniti QX56 (960) des années-modèles 2004 et 2006, assemblés entre août 2003 et mai 2006; de même que les Frontier (4314), Pathfinder (9768) et Xterra (2320) des années-modèles 2005 et 2006, assemblés entre août 2003 et juin 2006. Quelque 835 000 automobiles sont aussi concernées au Japon, environ 747 000 aux États-Unis et près de 355 000 en Europe, a indiqué Nissan.

 

Les véhicules défectueux ont été construits au Japon, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Chine et à Taiwan. Nissan n'a pas divulgué le nom du fournisseur de la pièce qui cause problème.

 

Nissan estime que la réparation dure environ 25 minutes.

Au Japon,  neuf modèles sont touchés, assemblés entre 2003 et 2006. Les détails pour les véhicules visés par le rappel à l'étranger n'ont en revanche pas été précisés.

Le défaut constaté est dû à un vice de fabrication d'une diode intégrée dans un relais du système de contrôle du moteur, souci qui peut provoquer des dysfonctionnements. Une soixantaine de cas ont été signalés au Japon mais aucun accident n'a été déploré, selon les éléments rendus publics par le ministère japonais des Transports.

Il y a tout juste une semaine, le compatriote et concurrent de Nissan, le groupe Toyota, avait annoncé le rappel d'un million et demi de voitures dans le monde à cause d'une fuite de liquide de freinage, quelques mois après avoir convoqué au garage dix millions de véhicules pour divers soucis techniques.

Nissan, qui appartient majoritairement au groupe français Renault, a également annoncé qu'il rappellerait 1 399 véhicules vendus au Japon en raison d'une mauvaise fixation des ressorts de la banquette arrière qui pourraient dans certains déchirer la banquette en se détendant.