Le constructeur automobile japonais Toyota a demandé à un tribunal de Californie de rejeter, pour manque de preuves, l'ensemble des plaintes dont il fait l'objet en raison de ses problèmes d'accélérations involontaires, d'après des documents remis mardi au tribunal.

Toyota demande le rejet de toutes ces plaintes car les plaignants n'ont pas réussi à démontrer «avec précision les défauts dont ils accusent les véhicules» du premier constructeur mondial.

«Chaque plaignant affirme que l'accident» sur lequel il appuie sa plainte «découle d'accélérations soudaines et involontaires» mais «ils ne sont pas en mesure d'attribuer ces accélérations à un défaut particulier d'un véhicule».

Les plaintes affirmant que Toyota a dissimulé les problèmes techiques de ses véhicules devraient elles aussi, selon le constructeur, être rejetées car «elles se basent sur des accusations infondées».

«Les accusations des plaignants sont motivées uniquement par des allégations vagues et sans preuves selon lesquelles Toyota aurait caché des faits non spécifiés à des personnes non spécifiées à un moment également non spécifié, à un endroit non spécifié, de façon non spécifiée. Ce n'est pas assez», détaille Toyota.

Toyota a rappelé environ 10 millions de véhicules dans le monde depuis l'automne 2009 dont la grande majorité aux États-Unis, principalement en raison de problèmes d'accélérations involontaires, accusés d'avoir causé au moins 71 accidents et 89 décès aux États-Unis.

Toyota fait l'objet de dizaines de plaintes liées à ces accidents.