Ce matin à la radio, une chercheuse en anthropologie expliquait un chapitre intéressant de son récent ouvrage aux Presses de l'Université Laval. Elle note que les paroles des chanteurs et chanteuses québécois d'aujourd'hui expriment souvent une sourde angoisse ou une détresse empreinte de cynisme face à l'avenir. Ces sombres pensées font contraste avec l'optimisme ou le ton revendicateur des chanteurs des baby boomers. La scientifique avait quelques hypothèses intéressantes

Madame, à La Presse Auto/MonVolant.ca, on sait exactement pourquoi les jeunes sont inquiets : ils ont peur d'avoir être obligés de conduire des engins déprimants qui ont l'air d'aspirateurs, comme le E-NV de General Motors, ci-dessus, et d'avoir l'air ridicule au volant de brocheuses-tricycles Honda.

Alors que la génération de Robert Charlebois, elle, a eu «une Studebaker, un Monarch, un Pontiac, un Buick Dyna-Flow, une Mercedes, une Jaguar, une Peugeot, une Alfa-Roméo, une Bugatti, un beau Lincoln 55 banane (swell, propre, convertible, le dedans rouge), une Skoda (bleu poudre), un Nash métropolitain, deux petits Bébé Austin, un Cadillac LaSalle, un Marquette, un Buick Century, un Buick Limited, un beau Edsel rouge et blanc, un Cadillac Eldorado de l'année,» en plus de la Toronado.

C'est facile de dire que les jeunes sont déprimés, mais si Steve Fiset avait été pris pour conduire une E-NV, aurait-il chanté quelque chose d'aussi optimiste que : «Dans ma E-NV, je t'emmenerai sur tous les chemins d'été» ?

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