À Paris, le mois prochain, le petit constructeur de Trollhättan dévoilera en avant-première les formes de la 9-X Air qui, comme son nom l'indique, est une version «plein air» de la future compacte que Saab destine à une production de masse dès 2010.

L'ingéniosité de son couvre-chef est sans contredit l'élément le plus innovant de ce cabriolet en devenir. Baptisé «Canopy top», ce toit intègre d'imposants piliers C qui se recourbent vers l'avant pour accueillir le toit pliant conçu en toile et non en métal. Un choix privilégié par ses concepteurs pour minimiser le poids de la structure tout en maximisant l'espace utilitaire.

Le toit électrique se replie à plat selon le principe du toit Targa. Il se replie en trois sections sous le tablier arrière. D'abord, la lunette se glisse dans les tourelles, puis se rétracte automatiquement sur le dessous d'un couvercle aménagé à l'arrière pour permettre le rangement du toit. L'écran reprend ensuite sa place pour constituer un entourage vitré complet de l'habitacle en mode toit ouvert.

Cette « ceinture vitrée », couplée à l'efficace déflecteur monté sur le montant supérieur de la baie de pare-brise, permet aux passagers de jouir d'un grand confort. Elle réduit le vent, les courants d'air arrière, et supprime le recours à un filet anti-remous. Scinder la lunette arrière du toit pliant a également permis de monter une partie vitrée plus importante que cela n'aurait été possible avec une capote avec lunette intégrée.

Autre particularité de ce concept : l'absence d'un couvercle de coffre. En lieu et place, on retrouve un «tiroir» coulissant, assez vaste pour deux sacs de golf. Quand le tiroir est ouvert, il révèle un compartiment séparé pour ranger des objets plus petits.

Conçu en parallèle avec le concept Saab 9-X BioHybrid, la 9-X Air partage avec lui la même motorisation à savoir : un moteur quatre-cylindres 1,4 litre suralimenté par turbocompresseur. Cette mécanique carbure au E85 (85% bioéthanol, 15% essence) et délivre 200 chevaux. Selon ses concepteurs, le 9-X Air atteint les 100 km/h en 8,1 secondes et émet 107 g/km de CO2 en cycle mixte (ville-route).