Sans lui enlever le mérite qui lui revient, le groupe propulseur hybride (mi-essence, mi-électricité) explique en partie seulement la victoire de la Civic. Le résultat de cette confrontation aurait très bien pu tourner à l’avantage de la Jetta TDi si notre parcours avait été réalisé sur le plat.

Malgré le couple généreux de son quatre cylindres de 1,9 litre, l’allemande a beaucoup souffert du relief de la route 132. Pas la Civic Hybrid: le moteur électrique est venu ajouter sa puissance à celle du 1,3 litre à essence dans les montées, puis s’est rechargé dans les descentes.

Là n’est pas le seul avantage de la Civic: elle bénéficiait d’une transmission CVT terriblement efficace, d’un coefficient aérodynamique plus soigné, d’une gestion moteur plus sophistiquée et de pneus «verts» offrant une résistance au roulement plus faible que ceux de la Volkswagen. La somme de toutes ces astuces techniques a assurément pesé lourd dans la victoire de la japonaise. L’allemande aurait pu faire aussi bien si le soufre était complètement disparu du carburant diesel vendu au Canada. Si tel avait été le cas, elle aurait sans doute bénéficié d’une mécanique à la fois plus moderne et plus efficace.