ELLE AIME: Les performances, la position de conduite élevée, l’allure élégante, l’équipement complet pour le prix (42 000), la disposition du tableau de bord qui facilite les manœuvres, les commandes de la stéréo, le confort et l’ajustement des sièges avant, la mémoire de positionnement du siège du conducteur.

En résumé

ELLE AIME: Les performances, la position de conduite élevée, l’allure élégante, l’équipement complet pour le prix (42 000), la disposition du tableau de bord qui facilite les manœuvres, les commandes de la stéréo, le confort et l’ajustement des sièges avant, la mémoire de positionnement du siège du conducteur.

ELLE AIME MOINS: la visibilité arrière en mode recul, l’assise des sièges avant qui ne s’abaisse pas suffisamment, la banquette arrière trop rigide.

IL AIME: la puissance, la tenue de route, les lignes extérieures, l’illumination de l’instrumentation, la trame qui filtre le soleil au pare-brise, la garde au sol qui facilite les entrées et sorties, les espaces de rangement sous le plancher de l’aire de chargement.

IL AIME MOINS: la suspension sèche, le dégagement insuffisant en hauteur dans l’aire de chargement, la consommation en carburant et la nécessité de faire le plein avec de l’essence à haut indice d’octane.

Fiche technique

Moteur: six cylindres «boxer», 3,0L

Performances: 250 chevaux, 219 lb-pi

Boîte: séquentielle cinq rapports

Traction: intégrale (55% aux roues arrière en conditions normales)

Garde au sol: 213 mm

Réservoir d’essence: 64 litres

Roues: 18 pouces

Consommation : 13,3 L/100km ville – 9,5L/100km autoroute (Énerguide)

Espace de chargement: 2106 litres (banquette rabattue)

De série: toit ouvrant, climatisation bi-zone, sièges et rétroviseurs chauffants, phares antibrouillard, commandes de la stéréo au volant.

Construction: Lafayette, Indiana

Prix de la version essayée (5 passagers): 41 995

Serge Lessard l’avoue, il est «vendu» aux Subaru. «C’est la troisième que nous possédons. J’ai toujours été satisfait de la fiabilité et j’apprécie particulièrement la traction intégrale – je n’ai jamais eu à pelleter pour me sortir d’un banc de neige!»

Lorsque son Forester rendra l’âme, notre essayeur ne se laissera pas tenter cependant par le B9 Tribeca. «Nous n’avons pas besoin d’un si grand véhicule.» Le prochain achat automobile demeurera néanmoins dans la famille Subaru. «Nous penchons pour l’Impreza, la voiture convient davantage à nos exigences.»

Le mot de la fin

Le Subaru B9 Tribeca, qui tire son nom du quartier new-yorkais branché, a fait son entrée sur le marché il y a maintenant un an. À ce jour, il n’a fait l’objet d’aucun rappel, selon Transport Canada.

Le véhicule remporte le maximum d’étoiles (cinq) aux tests de collisions frontales et latérales de la National Highway Traffic and Safety Administration des États-Unis.

La version essayée était le modèle de base (41 995), qui peut accueillir cinq passagers. La version sept passagers du même véhicule coûte 2300 supplémentaires.

Le Tribeca le mieux équipé, avec système de navigation, centre de divertissement DVD, revêtement de cuir et banquette arrière ventilée, coûte 52 495.

Entre mai et décembre dernier, il s’est écoulé 804 unités du Tribeca au Canada.

Serge Lessard apprécie la garde au sol de la Tribeca. «Elle facilite les entrées et les sorties, on ne descend ni ne grimpe dans le siège, on glisse dessus. Côté aire de chargement, je lève des panneaux et je découvre plein d’espaces de rangement. Ils permettent de caser de façon sécuritaire ces effets que l’on souhaite conserver à bord et qu’on ne veut pas voir traîner.»

Par contre, le dégagement en hauteur n’a pas permis d’installer des feuilles de treillis. «Elles auraient très bien tenu debout dans une fourgonnette, mais il nous a fallu les incliner pour les faire entrer dans la Tribeca.»

«Le véhicule exige de l’essence à haut indice d’octane. Tout au long de notre essai, le prix du carburant a fait des siennes et il nous en coûté bien au-delà de 60 pour faire le plein. Nous avons roulé davantage en ville que sur la grand-route et avons enregistré une consommation de 13,74 litres aux 100 km. C’est près de quatre litres de plus que mon Subaru Forester et son «petit» quatre cylindres.»

Comme sa conjointe, Serge Lessard remarque d’abord les performances du Tribeca. «Un six cylindres comme ça, ça se déplace pas mal. Les accélérations sont bonnes et, si l’on est un brin distrait, on dépasse allègrement les limites. La tenue de route est également bonne, mais avec l’état de nos routes, la suspension se montre trop sèche à mon goût.»

Outre les lignes extérieures, c’est surtout l’habitacle qui charme notre essayeur. «J’aime l’illumination de l’instrumentation. Même en plein jour, on peut facilement consulter les cadrans. De même, bravo pour la trame qui filtre le soleil, en haut du pare-brise. Quand on revient de Québec vers Montréal à la tombée du jour, le soleil se pointe à une certaine hauteur que même les visières ne peuvent contrer. La trame est alors très efficace pour conjurer l’aveuglement.»

Un reproche, néanmoins: «Les commandes de la stéréo au volant sont pratiques, mais elles sont situées si près du rebord qu’en virage, on les accroche sans même s’en apercevoir. On se demande alors pourquoi, tout à coup, on a changé de chaîne de radio…»

Aussi, les sièges avant sont confortables. «J’aime pouvoir les ajuster d’une simple commande. J’apprécie cette mémoire du positionnement; lorsqu’on est deux conducteurs, il est alors tellement plus facile de replacer le tout à sa taille.»

Une critique, cependant: «Je ne suis pas parvenue à faire descendre le siège autant que je l’aurais voulu, et c’est le confort de mes cuisses qui en a souffert. Par ailleurs, les amis qui sont montés à l’arrière ont jugé la banquette trop rigide. Ils ont cependant trouvé faciles les entrées et sorties.»

Bref, une Subaru comme on les aime depuis tant d’années? «Oui, mais le véhicule est trop gros pour nos besoins. À mon avis, il convient mieux aux familles ou encore à ceux qui, en raison de leur métier, doivent transporter du matériel.»

Avancer, ça va. Reculer pose toutefois un problème: «Je vois moins bien à l’arrière que je ne l’aurais souhaité; il me faut davantage compter sur les rétroviseurs et ça m’indispose. J’ai peur qu’un enfant se glisse derrière sans que je ne le voie. Je trouve le véhicule plus élégant que d’autres. Pourtant, je suis difficile…»

Le prix de base, 41 995, a semblé correct à notre essayeuse. «L’équipement est complet, je n’aurais ajouté aucune option, sauf peut-être une caméra de recul», dit-elle.

Dans l’habitacle, Irène apprécie la disposition du tableau de bord. «Tout est visible, je n’ai pas à fouiller pour trouver les contrôles. Les commandes de la chaîne stéréo sur le volant sont aussi une bonne façon de réduire les distractions.»

Notre couple d’essayeurs du mois s’y connaît en Subaru: Irène Sainte-Marie et Serge Lessard en sont à leur troisième en près de 20 ans. Qui de mieux alors pour faire l’essai du Subaru B9 Tribeca?

Irène Sainte-Marie a d’abord remarqué les performances du Tribeca. «J’ai aimé le conduire. On dirait que le véhicule fait tout, tout seul. Sa position élevée de conduite offre une belle visibilité. Et avec toute cette puissance sous le capot, il est très – trop! – facile de dépasser les limites permises. Les accélérations sont dynamiques, il faut se méfier en bibitte.»