La solution pour un diesel propre: le catalyseur

Honda Motor a breveté une invention qui pourrait se révéler l’élément-clé dans la mise au point d’un moteur diesel conforme aux nouvelles normes environnementales nord-américaines. Il s’agit d’un catalyseur qui traite les gaz d’échappement du moteur diesel; il est composé d’un réacteur au plasma de petit format, qui réduit de façon importante les émanations de NOx, ou oxyde d’azote. De son côté, DaimlerChrysler utilise deux technologies du traitement des gaz d’échappement pour arriver aux même fins. La technologie Bluetec, qui équipera la berline Mercedes E320 à moteur diesel cet automne, utilise un nouveau système d’absorption du NOx qui transforme ce gaz en azote seulement. DaimlerChrysler utilise aussi un système d’injection à base d’urée diluée dans une solution appelée AdBlue (d’où l’appellation originelle de la gamme Bluetec).

General Motors a dévoilé le prix de détail (américain) et les statistiques du nouveau VUS hybride de Saturn, le Vue Green Line. À 22 995 $US, il est le plus abordable de tous les VUS hybrides sur le marché, par une marge d’au moins 4000. Le Ford Escape Hybrid se détaille 27 500 $US chez nos voisins du Sud. Par contre, sa consommation d’essence est la plus élevée du lot, en théorie du moins. L’Escape Hybrid consomme en moyenne 7,2 litres aux 100 km, et le Toyota Highlander Hybrid, 7,9 litres aux 100 km (tout comme le Lexus RX400h). La consommation du Vue Green Line se situe pour sa part à 8,2 litres aux 100 km, selon les calculs officiels. Le Green Line coûte 1500 $ de plus que le modèle à moteur V6. La consommation d’essence combinée de ce dernier est de 10,1 litres aux 100 km, 23% de plus que l’hybride.En parcourant 25 000 km par année, le propriétaire d’un Vue Green Line économise environ 630 en carburant (à 1,10 le litre). Donc, en deux ans et demi, son investissement est rentabilisé.

L’impact du prix élevé de l’essence: moins de sorties et d’extras

Un sondage effectué aux États-Unis entre le 9 et le 16 mai par la firme Harris Interactive révèle que le prix élevé de l’essence affecte sévèrement les habitudes de consommation des Américains. Selon le sondage, publié la semaine dernière, plus du tiers (37%) des automobilistes américains ayant un salaire supérieur à 75 000 $US (86 000 $CAN) ont affirmé avoir réduit leurs dépenses en raison de la hausse du litre d’essence: 29% vont moins souvent au restaurant, 29% utilisent moins leur voiture et 24% ont diminué leurs dépenses d’épicerie afin de payer l’essence. Tous salaires confondus, ce sont 44% de tous les répondants qui ont affirmé avoir réduit leurs dépenses afin d’absorber les coûts imprévus en carburant. Devant cette situation, les trois quarts des Américains interrogés croient que les constructeurs d’automobiles américains ne réagissent pas assez rapidement face à cette situation et qu’ils devraient mettre en marché des véhicules consommant moins.

Les additifs miracle ne font pas économiser de carburant

Le prix élevé de l’essence incite plusieurs automobilistes à regarder du côté des additifs qui pourraient leur permettre d’économiser du carburant. Malheureusement pour eux, selon John Nielsen, directeur de l’American Automobile Association (AAA), aucun additif sur le marché n’est capable de tenir une telle promesse. «Certains additifs améliorent le fonctionnement d’un moteur en éliminant les dépôts dans les injecteurs à essence ou ailleurs et d’autres éliminent l’humidité, dit-il. Mais les produits dont la principale caractéristique annoncée est une amélioration notable de l’économie de carburant sont une autre affaire. Au fil des ans, les nombreux essais du AAA n’ont toujours pas découvert un additif de ce type qui permettrait une économie de carburant.»