La marque brésilienne Obvio a annoncé au Salon de l'auto de New York la mise en marché aux États-Unis de sa sous-compacte 828. Il s'agit d'un coupé sportif avec un mode de propulsion triple: essence, éthanol et électricité. Le diminutif véhicule, qui se vendra dès l'été aux environs de 14 000 $US (16 000 $ CAN), loge trois passagers dans un habitacle conçu à partir des plus récentes technologies de l'aérospatiale brésilienne, ce qui lui confère un maximum de sûreté et d'ergonomie.

La marque brésilienne Obvio a annoncé au Salon de l'auto de New York la mise en marché aux États-Unis de sa sous-compacte 828. Il s'agit d'un coupé sportif avec un mode de propulsion triple: essence, éthanol et électricité. Le diminutif véhicule, qui se vendra dès l'été aux environs de 14 000 $US (16 000 $ CAN), loge trois passagers dans un habitacle conçu à partir des plus récentes technologies de l'aérospatiale brésilienne, ce qui lui confère un maximum de sûreté et d'ergonomie.

Sous le capot: un moteur à émissions ultrafaibles de 1,6 litre, avec boîte de vitesses à variation continue; sa consommation est de 5,8 litres aux 100 km sur l'autoroute et de 8 litres aux 100 km en ville. Soit dit en passant, le moteur fait appel à un mélange essence-éthanol.

La Toyota Prius entièrement électrique?

Dans une entrevue au quotidien britannique The Guardian. l'un des principaux dirigeants de Toyota, Shinichi Abe, révèle que la société nippone aimerait construire une version «rechargeable» («plug-in») de la Prius, porte-étendard des voitures hybrides dans le monde. Cette nouvelle Prius aurait une autonomie en mode électrique d'environ 15 kilomètres, ce qui demeure relativement modeste.

La direction de Toyota estime, maintenant qu'il est possible d'acheter une Camry hybride, que la Prius doit devenir une vitrine technologique plus avant-gardiste. Le constructeur japonais s'ajuste au marché: plusieurs fabricants de pièces et d'accessoires offrent déjà, un peu partout dans le monde, des ensembles de conversion permettant de brancher la Prius et de maximiser l'apport du groupe électrique.

Les Canadiens réduisent leur consommation d'essence

Une tendance amorcée dans la seconde moitié de l'année 2005 se poursuit en ce début de 2006: mois après mois, les Canadiens réduisent sensiblement leur consommation de pétrole, indique Statistique Canada. Le prix de l'essence à la pompe est en hausse de 10,6% par rapport à la même période l'an dernier.

En moyenne, depuis novembre dernier, les ventes de pétrole au pays ont chuté de 5%. Tous les secteurs de l'industrie du raffinage - essence, diesel, etc. - ont connu une baisse au fil des six derniers mois. En janvier dernier, les ventes ont chuté de 9,7%, par rapport à janvier 2005. En février, la baisse a été de 3,5%.

Du pétrole canadien prend le chemin du sud

Selon l'industrie pétrolière, l'un des problèmes derrière la hausse du prix de l'essence est la mauvaise exploitation des raffineries. C'est pourquoi la multinationale ExxonMobil a reconfiguré un pipeline du Midwest américain afin de diriger du pétrole pompé au Canada vers des raffineries peu utilisées du golfe du Mexique, dont certaines au Texas.

Ironiquement, cela pourrait se traduire par une baisse, ou du moins une stabilisation, du prix de l'essence à la pompe: selon ExxonMobil, «un volume moyen d'au moins 50 000 barils par jour, qui partira du Canada, devrait relancer des raffineries inutilisées pendant les cinq prochaines années». Comme le prix du litre d'essence au Canada est plus ou moins officiellement indexé à celui du gallon américain, on peut s'attendre à un impact positif pour les consommateurs.