En langage de designer, on appelle cela un « crossover », un véhicule qui tient à la fois de la fourgonnette par son habitabilité ou sa modularité intérieure, du 4x4 par sa transmission intégrale ou sa carrosserie surélevée et du coupé par la fluidité de ses lignes. Le CX-7 présenté en avant-première au Salon automobile de Los Angeles, résulte de cette formule « rassembleuse », fraction dilettante des utilitaires traditionnels.

En langage de designer, on appelle cela un « crossover », un véhicule qui tient à la fois de la fourgonnette par son habitabilité ou sa modularité intérieure, du 4x4 par sa transmission intégrale ou sa carrosserie surélevée et du coupé par la fluidité de ses lignes. Le CX-7 présenté en avant-première au Salon automobile de Los Angeles, résulte de cette formule « rassembleuse », fraction dilettante des utilitaires traditionnels.

Au même titre que le Nissan Murano ou encore le Subaru B9 Tribeca, ses cibles avouées, le CX-7 bouscule les frontières délimitant les catégories automobiles traditionnelles et cherche à concilier les besoins très disparates de clients en quête d'autre chose, mais qui ne savent pas exactement quoi.

Inspiré du concept MX-Crossport dévoilé il y a un an à peine, le CX-7 descendra dans la rue au printemps, soit 17 mois après que ses concepteurs aient obtenu l'autorisation de le produire. Un record qui s'explique en très grande partie par l'utilisation de composantes déjà existantes. Ainsi, la suspension avant est, à quelques détails près, la même que sur la MPV vendue au Japon alors que celle à l'arrière provient de la Mazda 5. Le CX-7 adopte une version « dégonflée » (244 chevaux au lieu de 274) du quatre-cylindres 2,3 litres suralimenté de la Mazdaspeed6. Cette diminution de la puissance s'explique par l'utilisation d'un turbocompresseur spécifique. De plus, contrairement à la Mazdaspeed6, le CX-7 retient exclusivement les services d'une transmission semi-automatique à six rapports.

Au risque de choquer les puristes qui y voyaient un baroudeur pur et dur, le CX-7 proposera deux modes d'entraînement : traction (roues avant motrices) ou intégral (quatre roues motrices). Ce dernier mode, similaire au dispositif utilisé sur la Mazdaspeed6, permet selon les conditions d'adhérence d'acheminer jusqu'à 50  du couple moteur aux roues arrière.

Outre le mode d'entraînement, l'éventuel acheteur aura également la liberté de choisir la livrée et les accessoires qui l'accompagnent.

Parmi ces accessoires, on retrouve des phares au Xénon, un dispositif de démarrage sans clé et une sellerie de cuir. Cependant, peu importe le montant investi, tous les CX-7 bénéficieront d'un correcteur de stabilité (antidérapage), de la traction asservie (antipatinage), d'un antiblocage (ABS), d'un répartiteur électronique de freinage (EBD) et de six coussins gonflables.

La direction de Mazda profitera de son passage au Salon de l'auto de Montréal, où le CX-7 sera dévoilé en avant-première canadienne, pour officialiser le prix des différentes versions.