Que vous optiez pour la berline ou la familiale, beaucoup d'efforts ont été accomplis pour rendre vos séjours à bord des plus agréables. Mais il y a un mais: les concepteurs semblent avoir perdu de vue l'essentiel. Pas grand-chose, des petits détails de rien du tout, comme des espaces de rangement plus accueillants, un changeur de disques compacts intégré à même le panneau de la chaîne audio plutôt que dissimulé dans le minuscule coffre à gants, dont le couvercle a la fâcheuse manie de vous tomber directement sur les tibias en s'ouvrant.

Que vous optiez pour la berline ou la familiale, beaucoup d'efforts ont été accomplis pour rendre vos séjours à bord des plus agréables. Mais il y a un mais: les concepteurs semblent avoir perdu de vue l'essentiel. Pas grand-chose, des petits détails de rien du tout, comme des espaces de rangement plus accueillants, un changeur de disques compacts intégré à même le panneau de la chaîne audio plutôt que dissimulé dans le minuscule coffre à gants, dont le couvercle a la fâcheuse manie de vous tomber directement sur les tibias en s'ouvrant.

Un impair que même une modeste Corolla ne commet pas. Ajoutons également que la qualité de certains plastiques détonne pour une voiture de cette catégorie, et que la qualité de l'assemblage, même si elle demeure sérieuse, n'atteint pas le niveau de la version antérieure. L'équipement de série est très complet, mais BMW trouve encore le moyen, comme Mercedes d'ailleurs, de nous faire dépenser avec une liste d'options longue comme ça.

Il y a peu à redire sur la vitalité, la souplesse et l'onctuosité des moteurs proposés pour propulser cette Série 5. En fait, l'originalité réside dans la direction active (AFS), une première dans l'industrie – une direction à gestion électronique dont la démultiplication et l'assistance varient en fonction de la situation de conduite.

Résultats: la sensation de piloter une automobile extrêmement maniable et agile à faible vitesse et une stabilité accrue sur autoroute. Un vrai régal. À haute vitesse, en revanche, la démultiplication de la direction augmente pour privilégier la stabilité, et comme elle dialogue avec l'antidérapage, ce dernier corrige parfois de lui-même la trajectoire pour éviter les mouvements de lacet. Le conducteur a alors la très nette impression de ne plus être aux commandes, mais le phénomène s'avère plus désagréable que réellement gênant.

Plus caractérielle qu'une Mercedes Classe E, la Série 5 s'adresse à ceux qui prennent encore plaisir à piloter. Regrettons seulement que, pour bénéficier de toutes les avancées technologiques qui contribuent à ce surcroît d'agrément de conduite, il faille largement recourir aux options.