En fait, c'est à se demander pourquoi Ford continue de l'appeler Explorer alors que c'est en vérité une véritable Ranger à quatre portes. Et vous n'êtes pas sans savoir qu'il n'y a pas de Ranger avec une cabine pleine grandeur à quatre portes.

En fait, c'est à se demander pourquoi Ford continue de l'appeler Explorer alors que c'est en vérité une véritable Ranger à quatre portes. Et vous n'êtes pas sans savoir qu'il n'y a pas de Ranger avec une cabine pleine grandeur à quatre portes.

La Sport Trac continue d'avoir un certain succès malgré son aspect de plus en plus vieillot. L'appellation Explorer n'est certes pas étrangère à ce phénomène.

En attendant que Ford révise en profondeur sa gamme Ranger, le petit véhicule est reconduit avec son puissant V6 de 4,0 litres et sa boîte automatique à cinq rapports et sa traction intégrale au différentiel verrouillable par une clé rotative au tableau de bord. Évidemment, la Sport Trac retient certains des défauts de la Ranger incluant une cabine un peu étroite. Quant à sa courte caisse, elle n'est surtout pas utile à un utilisateur commercial mais elle sert bien l'amateur de sports extérieurs. On peut d'ailleurs l'équiper de divisions démontables et de couvercles étanches verrouillables.

Sur la route

La conduite de la Sport Trac n'est pas désagréable pour une camionnette. Elle a beau s'appeler Explorer, elle ne possède pas la suspension arrière indépendante des utilitaires sport du même nom. Son comportement routier est donc moins précis que celui des autres Explorer.

Selon le National Transport Safety Board américain, la Sport Trac à propulsion arrière est plus encline à se renverser lors d'un accident ou lors d'une manoeuvre brusque. Mais cette configuration n'est pas disponible au Canada où seules les Sport Trac à traction intégrale sont vendues.

La Sport Trac n'est pas un mauvais achat et d'intéressants rabais du constructeur sont à prévoir si celui-ci décide de l'écouler avant un remplacement.