Pour des raisons de coût, ce cabriolet coiffe un toit souple et non métallique comme sur la SC430. Interrogé à savoir comment les constructeurs européens parvenaient à intégrer cet avancé technique sur des modèles abordables (façon Peugeot 307CC), les ingénieurs japonais n'avaient pas d'explication qui tienne la route.

Pour des raisons de coût, ce cabriolet coiffe un toit souple et non métallique comme sur la SC430. Interrogé à savoir comment les constructeurs européens parvenaient à intégrer cet avancé technique sur des modèles abordables (façon Peugeot 307CC), les ingénieurs japonais n'avaient pas d'explication qui tienne la route.

Cela dit, les longues portières s'ouvrent sur un habitacle dont toutes les dimensions ont été rehaussées. Plus de place donc et des baquets suffisamment confortables pour y demeurer des heures. Deux adultes s'installent confortablement, mais non sans effort, à l'arrière. Ils profitent chacun d'un appuie-tête réglable et d'un porte-gobelet moulé à même le panneau intérieur.

L'espace aux jambes est satisfaisant. Mais la Camry Solara a aussi ses petits travers. Comme le voile que le soleil jette sur les trois indicateurs de la partie centrale du tableau de bord. Que dire aussi de l'absence d'une tirette permettant au conducteur de rabattre, sans quitter son siège, le baquet de droite pour faire monter une personne à l'arrière; de l'impossibilité de rabattre de l'intérieur du coffre le ou les dossiers de la banquette.

Inutile de revenir en détail sur l'aspect technique de ce coupé qui partage le châssis de la Camry et, à peu de choses près, les mêmes mécaniques. Le quatre-cylindres de 2,4 litres n'est pas du voyage, seul le V6 de 3,3 litres trouve sa place sous le capot. On a déjà vu 220 chevaux plus fringants que ceux qui prétendent galoper à l'intérieur de ce moteur. Il faut dire que le gain de puissance est amoindri par la prise de poids de ce nouveau modèle.

En dépit d'une monte pneumatique généreuse en gomme, la direction, un brin légère, guide un train avant peu incisif qui incite à lever et non à enfoncer l'accélérateur dans les courbes. En gros, ce cabriolet tolère d'être brutalisé, mais pas trop. Son châssis étant insuffisamment rigide. En revanche, il se fera apprécier pour son confort, son silence de roulement et surtout son habitacle qui baigne dans le soleil, dès que celui-ci pointe ses rayons.