«La demande automobile en 2007 restera probablement à un niveau quasiment identique à celui de l'année passée», anticipe l'association.

«La demande automobile en 2007 restera probablement à un niveau quasiment identique à celui de l'année passée», anticipe l'association.

«Le marché italien pourrait maintenir son dynamisme grâce aux incitations» à l'achat de voitures neuves mises en place par le gouvernement italien fin 2006.

Le marché français quant à lui devrait «se redresser légèrement», tandis que l'Espagne et le Royaume-Uni «resteront probablement un peu à la traîne».

L'Allemagne pour sa part devra «supporter les conséquences de la hausse de la TVA». Depuis le mois de janvier, les immatriculations allemandes ont en effet beaucoup décliné, mises à mal par des achats anticipés à la fin 2006, en prévision de la hausse de la TVÀ en janvier.

Toutefois dans ce pays, estime l'ACEA, «les ventes de voitures neuves devraient reprendre sur le reste de l'année 2007, ainsi qu'en 2008, grâce à l'arrivée de nouveaux modèles et à l'attente de mesures fiscales favorables».

Les hausses fulgurantes des ventes devraient se poursuivre dans les nouveaux États membres. Mais le nombre de voitures vendues dans ces pays reste encore très marginal, comparé aux dizaines de milliers d'automobiles vendues chaque mois sur les cinq grands marchés européens (Allemagne, France, Espagne, Italie et Royaume-Uni).

Ainsi, en avril 2007, les dix nouveaux États membres (les douze entrés depuis mai 2004, moins Chypre et Malte) ont enregistré un peu moins de 100.000 immatriculations de voitures neuves, contre plus d'un million pour les quinze anciens États membres.