En 1950, les nouveaux véhicules de «radio-patrouille» sont surmontés d'un phare-sirène. Les autorités décident d'installer ce nouvel appareil sur les véhicules de police par mesure de sécurité, afin que les automobilistes puissent les voir et les entendre. Les policiers de l'époque qualifient ce phare de «lampe du sanctuaire», à cause de sa faible luminosité.

En 1950, les nouveaux véhicules de «radio-patrouille» sont surmontés d'un phare-sirène. Les autorités décident d'installer ce nouvel appareil sur les véhicules de police par mesure de sécurité, afin que les automobilistes puissent les voir et les entendre. Les policiers de l'époque qualifient ce phare de «lampe du sanctuaire», à cause de sa faible luminosité.

Au tournant des années 60, le clignotant rouge, communément appelé «cerise», fait son apparition sur le toit des voitures de patrouille. Beaucoup plus visible, il cède toutefois sa place au gyrophare rouge simple quelques années plus tard. Toujours dans le but de rendre les voitures plus visibles, le support sur lequel sont montés trois gyrophares rouges (un gros au centre et un plus petit de chaque côté) est installé à partir de 1973.

En 1978, les deux petits gyrophares rouges sont remplacés par deux d'une plus grande dimension et celui du centre est remplacé par une sirène électronique.

En 1982, le Code de sécurité routière modifie la couleur des gyrophares des véhicules de police au Québec. La nouvelle législation exige le remplacement d'un gyrophare rouge par un bleu. Cette couleur accroît la visibilité la nuit. Le gyrophare bleu est monté du côté droit.

Depuis une douzaine d'années, les gyrophares traditionnels cèdent graduellement la place à une barre surbaissée de feux scintillants, encore plus visible la nuit.

La voiture de police se modernise

Au début des années 70, la police adopte la berline à quatre portières et remplace graduellement ses modèles à deux portières, moins pratiques pour le transport de détenus.

C'est en février 1965 que les véhicules de la police de Montréal passent du noir au bleu, avec une ligne blanche sur les côtés sur laquelle est inscrit «Police de Montréal». Le numéro du poste et celui du véhicule sont peints en blanc sur les portières avant, et les armoiries de la Ville de Montréal apparaissent sur l'aile avant.

Lors de la création de la Communauté urbaine de Montréal, en 1972, les armoiries de la Ville et «Police de Montréal» sont remplacés par «Communauté urbaine de Montréal» sur la bordure blanche côté droit du véhicule et «Montreal Urban Community» sur le côté gauche.

En 1973, le nouveau symbole de la police, qui s'inspire d'une silhouette humaine et de la forme d'une étoile, est peint sur les portières avant, la ligne blanche devient plus effilée et le numéro de la voiture se retrouve sur l'aile avant.

De 1975 à 1978, la voiture est entièrement bleue. On retrouve sur les portières l'étoile blanche et le mot «Police», ainsi que le numéro de téléphone d'urgence.

De 1978 à 1988, la ligne blanche pleine longueur revient sur les côtés des véhicules avec les mots «Police Communauté urbaine de Montréal», l'étoile sur l'aile avant et le numéro du véhicule sur les portières arrière.

En 1989, le SPVM abandonne graduellement le bleu au profit du blanc. Le bureau de normalisation du Québec en a décidé ainsi pour tous les véhicules de police municipale; d'ailleurs, les constructeurs automobiles n'offrent plus le «bleu police». Sur les portières arrière, on retrouve le numéro de téléphone d'urgence 9-1-1, implanté à Montréal en 1985. Le bleu devient donc blanc et le blanc devient bleu.

Durant la même année, des grilles de sécurité séparant la banquette avant et arrière ainsi que les premiers ordinateurs (SITI) sont installés à bord des véhicules.

Le 10 août 1995, le lettrage des véhicules change, et le symbole arboré sur l'écusson des policiers se retrouve sur les portières avant des autos.

Après l'abolition de la CUM, les mots «Communauté urbaine de Montréal» et le sigle de la CUM ont été remplacés par le mot Montréal sur l'écusson placé sur les portières avant.

Récemment, en 2006, le SPVM a revampé l'apparence de ses véhicules identifiés. On y a ajouté une bande réfléchissante bleue plus large sur le côté, et inscrit en gros caractères le mot «POLICE» sur les ailes arrière.