Le PDG des constructeurs automobiles Nissan et Renault, Carlos Ghosn, s'est défendu mardi d'avoir vaincu ses réticences à l'encontre des moteurs hybrides, malgré l'annonce la veille par Nissan du lancement en 2010 de son premier modèle utilisant cette technologie.

Le PDG des constructeurs automobiles Nissan et Renault, Carlos Ghosn, s'est défendu mardi d'avoir vaincu ses réticences à l'encontre des moteurs hybrides, malgré l'annonce la veille par Nissan du lancement en 2010 de son premier modèle utilisant cette technologie.

«Je ne pense pas que nous ayons changé d'avis. Il faut considérer l'hybride de deux façons: comme une technologie et comme un marché», a affirmé M. Ghosn aux journalistes, en marge de l'inauguration d'un nouveau studio de design de Nissan à Atsugi, près de Tokyo).

L'hybride «est une technologie prometteuse qui doit être travaillée, développée. Nous devons être prêts pour le cas où cette technologie ferait une percée et pourrait être commercialisée en masse. Ce qui à mon avis n'est pas encore le cas», a ajouté le PDG.

Jusqu'ici méfiant à l'égard des moteurs hybrides, qui fonctionnent à la fois à l'essence et à l'électricité, Nissan a annoncé lundi qu'il comptait tout de même lancer en 2010, aux États-Unis et au Japon, son premier véhicule de ce type afin de répondre à la forte demande des consommateurs.

Les voitures hybrides consomment moins de carburant mais sont beaucoup plus chères à l'achat qu'un modèle classique à essence.