Si les trois voitures semblaient s'approvisionner chez le même «fournisseur de stéroïdes», les effets étaient différents d'un modèle à l'autre. L'Allroad était la plus imposante du lot avec ses 250 chevaux, sa suspension pneumatique et ses énormes pneus de 17 pouces. L'Outback était assurément la plus agile grâce à ses dimensions réduites. Quant à la Cross Country, elle se démarquait par le confort de ses baquets et son style «gentleman farmer» branché sur les activités de plein air. Et même si son prix paraissait élevé, elle offrait (et offre toujours) un bon rapport équipement/prix face à ses rivales pareillement équipées.

Bien avant que certains constructeurs ne transforment des automobiles en utilitaires sport, d'autres avaient eu l'idée de déguiser des familiales en coureuses des bois. La première a été la Subaru Outback en 1996. Conscient de son succès commercial, Volvo a suivi avec la Cross Country en 1998. Pour éviter de se faire ravir son titre de leader de la traction intégrale, Audi a de son côté présenté l'Allroad en 2001.

Si les trois voitures semblaient s'approvisionner chez le même «fournisseur de stéroïdes», les effets étaient différents d'un modèle à l'autre. L'Allroad était la plus imposante du lot avec ses 250 chevaux, sa suspension pneumatique et ses énormes pneus de 17 pouces. L'Outback était assurément la plus agile grâce à ses dimensions réduites. Quant à la Cross Country, elle se démarquait par le confort de ses baquets et son style «gentleman farmer» branché sur les activités de plein air. Et même si son prix paraissait élevé, elle offrait (et offre toujours) un bon rapport équipement/prix face à ses rivales pareillement équipées.

Avant sa refonte de 2001, la première génération de XC (1998-2000) était aussi triste à conduire qu'à regarder. Certes, elle avait un petit quelque chose de différent par rapport à sa soeur, la V70 dont elle était dérivée, mais ce n'était pas assez. Avec une garde au sol moins élevée et un empattement plus long que les Outback et Allroad, le conducteur ne devait pas se montrer trop téméraire en terrain accidenté. Pour lui donner plus de panache, la garde au sol a dépassé celle de ses rivales en 2001. De même, des pneus de plus grandes dimensions et l'ajout de grosses moulures protectrices aux pare-chocs et aux bas de caisse lui avaient permis de prendre ses distances face à la V70.

Sous le capot, la Cross Country a toujours été fidèle au moteur cinq cylindres de 2,5 litres. Équipé d'un turbo fonctionnant à basse pression, ce dernier permettait de diminuer le temps de réponse et de produire un couple maximal à bas régime. Dans les années 1998 à 2000, ce moteur produisait 190 chevaux alors que la puissance atteignait 197 chevaux en 2001 et 2002 pour plafonner à 208 chevaux dans les modèles 2003 à 2007. Le couple du moteur (si important pour la conduite en terrain accidenté), a également fait des gains au fils des ans. La transmission de série était une boîte automatique à quatre rapports (de 1998 à 2003) et une transmission à cinq rapports est apparue en 2004. Le rouage intégral était plus efficace à partir de 2003 grâce au système Haldex qui pouvait transférer instantanément jusqu'à 65% du couple des roues avant vers les roues arrière. Ce que l'ancien système à viscocoupleur tardait à faire lors du patinage des roues avant.

Compte tenu de la vocation tout-terrain de cette familiale, il est essentiel avant d'acheter de faire vérifier la mécanique (moteur, transmission, différentiel, etc.), la direction, les suspensions, le châssis, et le plancher par un technicien qualifié en produits Volvo.

Pour joindre notre collaborateur: jfguay@lapresse.ca