Les ventes et la production de véhicules atteindront de nouveaux sommets au Mexique en 2006, selon un rapport publié mercredi par Études économiques Scotia. Avec ses 106 millions d’habitants qui se partagent quelque 25 millions de voitures, le Mexique représente le seul marché nord-américain à croissance positive pour l'industrie de l'automobile.

Les ventes et la production de véhicules atteindront de nouveaux sommets au Mexique en 2006, selon un rapport publié mercredi par Études économiques Scotia. Avec ses 106 millions d’habitants qui se partagent quelque 25 millions de voitures, le Mexique représente le seul marché nord-américain à croissance positive pour l'industrie de l'automobile.

En octobre, les achats de véhicules au Mexique ont progressé de 8 % par rapport à l’an dernier. Ils ont donc doublé depuis 1990, franchissant en 2004 la barre du million d'unités vendues.

«La stratégie du Mexique, qui consiste à revitaliser son économie en signant des traités de libre-échange avec de nombreux pays, est très positive pour ce qui est des perspectives quant à la fabrication de véhicules», estime Carlos Gomes, spécialiste de l'industrie automobile de la Banque Scotia. «Les constructeurs voient le Mexique comme un excellent lieu pour assembler des véhicules et les exporter sans acquitter de droits», ajoute-t-il.

Par ailleurs, plus de la moitié de la population du Mexique a moins de 25 ans. Au Canada et aux États-Unis, cette proportion n’est que d’environ 30%. Pour le Mexique, cela se traduit par quelque 54 millions de nouveaux acheteurs potentiels de véhicules.

Mais le rapport publié par Études économiques Scotia rappelle tout de même que c’est encore l'Ontario qui conserve la suprématie de la production nord-américaine de véhicules.

«L'Ontario a surpassé le Michigan à titre de région nord-américaine ayant la plus grosse production de véhicules en 2004, et la capacité d'assemblage y grimpera à 3,1 millions d'unités d'ici 2009, affirme M. Gomes. La capacité d'assemblage du Mexique passera de 2,1 millions d'unités actuellement à 2,5 millions d'ici la fin de la décennie, mais elle sera moindre que celle de l'Ontario et du Michigan.»