Une semaine après l'annonce de la fin de la production des Golf à l'usine Volkswagen de Forest, près de Bruxelles, les syndicats et la direction se sont retrouvés mardi pour entamer les négociations sur le plan social et sur l'avenir du site.

Une semaine après l'annonce de la fin de la production des Golf à l'usine Volkswagen de Forest, près de Bruxelles, les syndicats et la direction se sont retrouvés mardi pour entamer les négociations sur le plan social et sur l'avenir du site.

«Les nuages sont sur Volkswagen depuis une semaine, j'espère qu'on aura les premières éclaircies aujourd'hui pour certains travailleurs», a déclaré Calogero Dio Puiarello, délégué principal du syndicat chrétien CSC, à son arrivée à la réunion, qui se tient dans une salle de réunion à Grand-Bigard, dans la banlieue de Bruxelles.

Les représentants du personnel vont d'abord demander à la direction de continuer à payer les salariés de l'usine, en grève depuis 11 jours. Les travailleurs avaient débrayé dès le 17 novembre, lorsque des informations de la presse allemande annonçaient une importante restructuration dans l'usine belge de VW.

Le 21 novembre, la direction avait annoncé le départ vers deux usines allemande de l'assemblage des Golf, une décision devant entraîner, selon les syndicats, la suppression de 3500 à 4000 emplois sur les quelque 5300 que compte le site.

Les syndicats espèrent également obtenir mardi des informations concrètes sur les projets de Volkswagen pour son site belge.

«On va poser des questions sur les nouveaux modèles qui, dit-on, pourraient être fabriqués ici à partir de 2009. On va aussi demander des garanties pour la période 2006-2007», a expliqué Pascal Van Cauwenberg, de la CSC.

La délégation de la direction, menée par le patron de l'usine bruxelloise Norbert Steingräber, n'a pas fait de déclaration à son arrivée à la réunion.