La réglementation des pays membres de l'Union européenne (UE) face aux émissions polluantes issues du transport n'est pas assez sévère pour atteindre les objectifs fixés par le protocole de Kyoto. Malgré l'introduction de véhicules de plus en plus efficaces à ce niveau, la quantité totale de gaz à effet de serre (GES) est appelée à croître encore plus rapidement à mesure que le parc automobile européen prend de l'ampleur, révèle un rapport sur la question publié la semaine dernière.

La réglementation des pays membres de l'Union européenne (UE) face aux émissions polluantes issues du transport n'est pas assez sévère pour atteindre les objectifs fixés par le protocole de Kyoto. Malgré l'introduction de véhicules de plus en plus efficaces à ce niveau, la quantité totale de gaz à effet de serre (GES) est appelée à croître encore plus rapidement à mesure que le parc automobile européen prend de l'ampleur, révèle un rapport sur la question publié la semaine dernière.

Selon l'Agence environnementale européenne, entre 1990 et 2004, les émissions de GES produites par les 15 pays membres de l'UE ont baissé dans la plupart des secteurs, mais du côté du transport, la hausse a été de 26 %, et pourraient atteindre en 2010 un niveau de 35 % supérieur à celui de 1990. À moins d'imposer de nouvelles normes, qui, au mieux, ne feront que ramener le niveau d'émissions des transports à celui de 2004. La pollution moyenne d'un véhicule neuf a été réduite de 12 % depuis 1990, mais il s'en est vendu plus de voitures (+21 %), ce qui explique en partie la croissance de la pollution.

L'Agence environnementale européenne conclut que l'effort des constructeurs automobiles à lui seul est clairement insuffisant, ajoutant qu'il faudrait aussi limiter le volume de circulation sur les routes de l'UE pour freiner la croissance des GES issus du transport routier.