Le Conseil d'administration de General Motors s'est réuni mardi mais n'a pas annoncé de décision sur la poursuite des discussions avec le groupe franco-japonais Renault-Nissan sur une éventuelle alliance, a indiqué un porte-parole du premier constructeur américain et mondial.

Le Conseil d'administration de General Motors s'est réuni mardi mais n'a pas annoncé de décision sur la poursuite des discussions avec le groupe franco-japonais Renault-Nissan sur une éventuelle alliance, a indiqué un porte-parole du premier constructeur américain et mondial.

«Le Conseil d'administration de GM s'est terminé. Nous n'avons pas l'intention de publier un communiqué ce (mardi) soir sur le déroulement de nos discussions avec Renault-Nissan», a indiqué Tom Wilkinson, lors d'une brève déclaration.

Le PDG de GM, Rick Wagoner, devait présenter au Conseil d'administration un exposé sur l'avancement de ces négociations qui ont été formellement lancées à la mi-juillet. Les trois constructeurs s'étaient alors fixé un délai de trois mois pour procéder à un passage en revue des synergies potentielles d'un rapprochement.

Jerry York, l'un des membres du Conseil d'administration représentant Kirk Kerkorian, le principal actionnaire individuel de GM, devait lui de son côté presser pour la nomination de conseillers extérieurs au groupe pour évaluer les bénéfices possibles d'une telle alliance. C'est à l'initiative de Kirk Kerkorian que les discussions entre GM d'un côté et de Renault-Nissan de l'autre ont été initialement amorcées.

Selon Sean McAlinden, analyste au Center For Automotive Research à Ann Arbor (Michigan, nord), GM demanderait à Renault-Nissan le versement d'une somme de 5 milliards de dollars comme pré-condition à toute participation croisée entre les trois groupes qui aiderait à cimenter une alliance.

L'un des points sensibles des discussions porterait également sur les politiques d'achats des trois groupes, où Nissan aurait beaucoup à gagner d'une alliance mais GM beaucoup moins.