«Ca change qu'au lieu de partir en pole position je vais partir deuxième», a répondu Sébastien Bourdais lorsqu'on lui a demandé ce qu'impliquait le report de la suite du Grand Prix Champ Car de Montréal de dimanche à lundi.

«Ca change qu'au lieu de partir en pole position je vais partir deuxième», a répondu Sébastien Bourdais lorsqu'on lui a demandé ce qu'impliquait le report de la suite du Grand Prix Champ Car de Montréal de dimanche à lundi.

«Même si ce circuit n'est pas le plus difficile pour dépasser, ce n'est jamais facile.»

Bourdais avait peine à tenir la route lors des premiers tours avant le report de la course et il a dû céder la première place à A.J. Allmendinger, son plus proche poursuivant au championnat.

«On avait misé sur un arrêt de la puie et on n'avait pas voulu trop changer les réglages pour le sec», a expliqué le pilote français qui vise un troisième championnat consécutif.

Selon lui, l'interruption était la seule chose à faire vu la pluie battante qui rendait la course dangereuse.

«J'aurais bien aimé finir ça ce soir», a-t-il reconnu.

Bourdais était conscient qu'il aurait été le grand gagnant si la course avait été tout bonnement annulée, ce qui aurait été le cas s'il avait été impossible de revenir sur le circuit Gilles-Villeneuve lundi.

Il avait déjà ajouté deux points au classement en dominant les deux séances de qualifications, et Allmendinger et ses autres poursuivants auraient eu une course de moins pour tenter de le rattraper.

Incluant la course de lundi, il reste encore quatre courses au championnat et Bourdais devance Allmendinger par 34 points. Une victoire procure 30 points.