Puisque seuls les diamants sont éternels, la DB7 fait place à la DB9, largement inspirée de la Vanquish. Aston Martin ambitionne d'en assembler 2000 par année dans la nouvelle usine de Gaydon en Angleterre.

Puisque seuls les diamants sont éternels, la DB7 fait place à la DB9, largement inspirée de la Vanquish. Aston Martin ambitionne d'en assembler 2000 par année dans la nouvelle usine de Gaydon en Angleterre.

Proposée en coupé ou en cabriolet, la DB9 a le même moteur douze cylindres de 5,9 litres que la Vanquish mais avec 10 chevaux de moins (mais plus de couple cependant). Derrière ses jantes de 19 pouces, se trouvent d'immenses disques de freins. Une carrosserie entièrement en aluminium contient mieux le poids de l'auto.

Les deux versions proposées sont de type 2+2, quoique les passagers arrière ont tout intérêt à laisser leurs jambes au vestiaire. Les sièges avant, à réglages électriques ont beau se parer de cuir Connolly à passepoil contrastant, ils demeurent peu confortables sur de longues distances. Ils s'insèrent de part et d'autre entre un large rebord de glace latérale et une haute console centrale qui peut aussi bien accueillir le boîtier de la transmission automatique que le levier de vitesses de la manuelle à six rapports.

D'épais tapis bouclés et des appliques de bois précieux témoignent de la traditionnelle finition de luxe et de confort si chère aux Britanniques. L'instrumentation se veut sobre même si analogique et digitale se disputent certains indicateurs et le volant est ample et offre une prise pleine. Quant à la vue au-dessus du long capot, on peut la qualifier sans mal de grisante. Les agencements deux tons offerts au choix tendent enfin vers l'extravagance. Bref, ce genre de véhicule convient parfaitement à des épicuriens.

Sérieux, le constructeur britannique ne s'est pas limité à déposer son monstrueux V12 dans le compartiment moteur de la DB9. Le châssis, né d'une feuille blanche, n'a aucune peine à exploiter les chevaux disponibles et faire de la DB9 une Grand Tourisme exemplaire.

Concrètement, cela nous vaut une automobile énergique et racée mais à la consommation d'essence importante (vous avez bien raison: quelle importance?). Les accélérations sont tout simplement foudroyantes et les reprises le sont tout autant. De quoi virer capot face à une Ferrari 612 Scaglietti? Sais pas, c'est vous qui payez, non?