«L'éventualité d'ajouter de nouvelles marques (au sein du groupe) n'est pas pour nous une grande priorité», a déclaré Rick Wagoner au Financial Times.

«L'éventualité d'ajouter de nouvelles marques (au sein du groupe) n'est pas pour nous une grande priorité», a déclaré Rick Wagoner au Financial Times.

«Nous n'envisageons pas d'accroître nos capacités» de production et «et l'éventualité d'acquérir une participation chez quelqu'un d'autre n'est pas pour nous une grande priorité car cela immobilise les capitaux», a-t-il ajouté.

Même s'il s'est refusé à parler directement des spéculations autour d'une éventuelle reprise de Chrysler, le patron de GM a fait valoir dans un entretien séparé au Wall Street Journal que l'industrie automobile américaine avait déjà suffisamment d'usines pour fabriquer plus de véhicules qu'elle peut en vendre pour au moins les dix années à venir.

«Qu'est-ce qui pourrait changer cela?» s'est-il demandé. Interrogé sur l'intérêt de la consolidation dans le secteur, il a jugé qu'il était de toute façon «difficile» pour les constructeurs de réduire les capacités de production aux Etats-Unis.

«Cela coûte cher, cela pose souvent des problèmes avec les syndicats et il y a la contrainte des régulations du gouvernement», a estimé M. Wagoner.

La presse américaine affirme depuis plusieurs semaines que General Motors a approché le constructeur germano-américain DaimlerChrysler pour parler d'un éventuel achat de Chrysler.

Las des pertes de sa filiale américaine acquise en 1998, DaimlerChrysler avait annoncé mi-février 13 000 suppressions d'emplois chez Chrysler, soit 16% des effectifs, et indiqué envisager le cas échéant une cession.

Parmi les repreneurs potentiels figurent un groupe canadien et plusieurs fonds d'investissements dont Blackstone et Cerberus Capital, selon la presse. Toyota, Renault-Nissan et PSA ont décliné tout intérêt.