Pour éviter de voir les Subaru Legacy Outback et Volvo XC70 Cross-Country s'accaparer du segment des familiales sport à traction intégrale, Audi a pris la bonne décision de mettre en chantier la deuxième génération de l'Allroad. Si l'on se fie à la façon de faire du Groupe VW, consistant à offrir ses primeurs à sa clientèle européenne, cette nouvelle Audi devrait débarquer dans nos salles d'exposition en 2008.

I l y a quelques mois, le dévoilement du Q7 avait jeté une douche d'eau froide sur les inconditionnels de l'Audi Allroad. En effet, ces derniers ont cru que l'arrivée de ce nouvel utilitaire sport au sein de la gamme aux cinq anneaux avait sonné le glas de la célèbre familiale tout-terrain. Toutefois, après enquête auprès de ses clients, Audi a réalisé que les conducteurs de Allroad n'envisageaient aucunement d'échanger leur fidèle compagnon de route pour un Q7. Puisque pour la majorité des propriétaires de Allroad, opter pour un Q7 serait contraire au gros bon sens qui consiste à mettre un terme à la mode des gros 4X4 urbain.

Pour éviter de voir les Subaru Legacy Outback et Volvo XC70 Cross-Country s'accaparer du segment des familiales sport à traction intégrale, Audi a pris la bonne décision de mettre en chantier la deuxième génération de l'Allroad. Si l'on se fie à la façon de faire du Groupe VW, consistant à offrir ses primeurs à sa clientèle européenne, cette nouvelle Audi devrait débarquer dans nos salles d'exposition en 2008.

Si l'Allroad avait dans sa mire les Outback et XC70 lors de son dévoilement en 2001, elle visait également à concurrencer les utilitaires sport BMW X5, Mercedes ML, et Jeep Grand Cherokee. Parmi ces attraits, les ingénieurs lui avait greffé une suspension pneumatique réglable en quatre positions. En position basse, à ras le sol, lorsqu'elle circulait sur les autoroutes, l'Allroad pouvait être confondue avec une A6 Avant dont elle est dérivée. Mais, en position «franchissement» alors que la garde au sol s'élevait jusqu'à 20,8 cm de plus, l'Allroad se transformait en véritable baroudeuse des champs. Toutefois, il fallait être extrêmement téméraire pour oser mettre dans la boue un véhicule dont les pièces de remplacement sont aussi chères. Crever un pneu, abîmer une jante, et endommager le rouage d'entraînement ou la suspension pneumatique peut coûter la peau des fesses. Somme toute, l'Allroad est mieux adaptée aux intempéries de l'hiver où l'efficacité de son rouage Quattro est remarquable dans la neige et sur la glace.

Pour afficher sa virilité, l'Allroad se distinguait par ses immenses pneus et jantes (225/55R17), ses élargisseurs d'ailes, ses deux sorties d'échappement, ses boucliers et ses plaques de protection avant et arrière. Par ailleurs, la position de conduite était haute et améliorait la visibilité. Côté moteur, les performances étaient honnêtes grâce aux 250 chevaux du V6 turbo de 2,7 litres qui pouvait être couplé à une boîte manuelle à six vitesses ou une automatique à cinq rapports.

Il serait hasardeux, voire insensé, d'acheter une Allroad d'occasion sans se procurer une garantie prolongée. Affligée d'une fiabilité incertaine, le rêve de vous procurer cette légende sur quatre roues pourrait alors se transformer en cauchemar si l'on songe que le paiement mensuel, les réparations, et le coût d'entretien peuvent largement dépasser celui d'une A6 Avant flambant neuve.

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