Jacques Villeneuve coule des jours heureux avec son épouse Johanna. Il est en vacances. Et même s'il ne dispose toujours d'aucun contrat pour la saison 2007, il ne laissera personne lui gâcher ces jours de repos.

Jacques Villeneuve coule des jours heureux avec son épouse Johanna. Il est en vacances. Et même s'il ne dispose toujours d'aucun contrat pour la saison 2007, il ne laissera personne lui gâcher ces jours de repos.

La semaine dernière, son entourage avait annoncé qu'il allait décider très rapidement de quoi son avenir serait fait. Mais alors qu'on attendait un communiqué de presse pour aujourd'hui ou demain, les nouvelles ne viendront sans doute pas cette semaine. « Pour l'instant, Jacques réfléchit «, confie Yan Lefort, l'attaché de presse personnel du pilote québécois. « Rien n'est encore fait, ni dans un sens, ni dans l'autre. »

Selon Lefort, la piste NASCAR n'a pas avancé depuis le dernier Grand Prix de Hongrie. Jacques négocie toujours avec plusieurs écuries, mais rien n'est encore signé. En F1, les ouvertures sont moins nombreuses, mais le Québécois tient à les explorer à fond. « Jacques travaille un peu, il passe quelques coups de fil, mais comme tout le monde est en vacances en Europe, il a décidé lui aussi d'en prendre. Il tient à prendre du recul. »

En fait, il semble de plus en plus probable que Villeneuve décide, finalement, de prendre une année sabbatique. Passer 2007 à la maison lui permettrait de vivre tranquillement la première année de son futur bébé, tout en lui permettant, éventuellement, de rebondir en F1- qui reste son premier choix- en 2008.

Le Québécois devrait prendre cette décision de semi-retraite dans le courant de la semaine, pour l'annoncer dans les jours précédant le Grand Prix de Turquie. « Je serai présent à Istanbul pour faire le point de la situation. Et j'espère que Jacques m'y accompagnera. J'essaie de le décider à venir », a conclu Lefort.

L'indécision qui pèse sur son avenir, en tout cas, n'a pas l'air de peser sur le moral de Villeneuve. Un signe de plus qui laisse penser qu'une année sabbatique ne serait pas pour lui déplaire.