Une foule de visiteurs s’y rassemble pour discuter avec les propriétaires de leurs bagnoles ou tout simplement pour parler du «bon vieux temps», des nouveautés américaines, de compétition automobile et, surtout, de mécanique. Selon Michel Séguin, un des directeurs du club, c’est un grand happening social: «C’est gratuit, les gens viennent ici pour jaser, pour se rencontrer, pour voir les voitures. Cependant, on n’accepte pas les folies ici. Si un propriétaire fait crisser ses pneus, on court l’avertir. On veut garder l’endroit sûr et accueillant et on ne veut surtout pas s’attirer les foudres de la police.»

Baby-boomers

Parmi les visiteurs, on note beaucoup de baby-boomers qui reconnaissent la plupart des véhicules exposés. On aime s’obstiner sur l’année d’une Corvette, sur la cylindrée d’un moteur. Il n’est pas question de litres ici, mais de pouces cubes. Vous aurez compris que les tuners ne font pas partie de ce groupe d’exposants. «Il est surtout question de voitures américaines des années 50 à 70 ici», précise Michel Champagne, autre directeur du club. On retrouve aussi quelques vieilles Anglaises.

Même le Dunkin Donut du coin participe à la fête en faisant jouer discrètement de la musique des années 50 et 60. Si le cœur vous en dit, allez-y avant 20h. À 22h, tout ce beau monde plie bagage... pour être de retour le vendredi suivant.

Que diriez-vous de voir une exposition de belles d’autrefois, de voitures modifiées, de «hot-rods» et de «muscle cars» sans avoir à débourser un sou? Ça se produit tous les vendredis soir à Laval (s’il fait beau), dans un grand stationnement à l’angle des boulevards Labelle et Dagenais.

Depuis une quinzaine d’années, de juin à octobre, les 160 membres du club Laval Autosport se retrouvent pour «jaser moteur» dans ce stationnement. Ils permettent alors aux amateurs de belles autos, aux visiteurs et même aux simples curieux de jeter un coup d’œil à leurs véhicules, tous aussi différents les uns que les autres, que ce soit des Corvette, des Cobra, des Chevelle, des Mustang, des Camaro, des Studebaker, des pick-ups, des Jeep.

Le club accepte aussi les voitures inusitées ou anciennes d’autres amateurs et leur réserve une partie de ce stationnement. À eux, on ne demande qu’un «p’tit deux» afin de rémunérer les quelques jeunes qui contribuent à la sécurité et à l’atmosphère de la fête. En tout, on retrouve régulièrement plus de 200 véhicules.