Les cartes numérisées sont fournies sont fournies sur un cédérom. Le transfert s’effectue de l’ordinateur au StreetPilot à l’aide d’un câble USB. La carte mémoire TransFlash de l’appareil possède une capacité de 128 méga-octets, soit l’équivalent des cartes du Québec, de l’Ontario et des quatre États du Nord-Est des États-Unis (selon notre essai avec un i3). On peut ensuite choisir un affichage des rues à la verticale ou en trois dimensions. Le nom des rues est affiché, ce qui permet de se repérer facilement. La mémoire comporte évidemment les restaurants, centres commerciaux, stations-service et les principaux points d’intérêts.

Même si l’écran est de petite taille (six centimètres en diagonale), il est facile à consulter, même lors de journées de grand soleil. Toutefois, la voix synthétisée féminine devient vite agaçante, voire stressante. Surtout quand elle suggère d’effectuer un demi-tour alors qu’il est interdit de le faire. Problème classique des systèmes de navigation par GPS, certains itinéraires sont assez loufoques. Expérience vécue à Montréal: le i3 m’ordonnait de prendre une suite interminable de petites rues alors que ma destination n’était qu’à 200 mètres devant moi, en ligne droite ! Bizarre ? Il faut aussi bien surveiller le nom des villes, car il existe, par exemple, un Mount St. Sauveur dans l’État du Maine... Votre balade pourrait être pas mal plus longue que prévue !

À part ces petits désagréments, le nouveau StreetPilot i3 est un outil fort utile, facile à employer, polyvalent, de très petite taille et assez puissant.

Les fabriquants de systèmes de navigation par GPS proposent des appareils de plus en plus miniaturisés mais extrêmement performants. Le StreetPilot de Garmin fait partie de ceux-ci.

Offert en deux modèles (le i2 à écran monochrome et le i3 à écran couleur), le StreetPilot est utilisable dans n’importe quel véhicule. Il s’installe temporairement sur la surface intérieure du pare-brise à l’aide d’une soucoupe à succion, facile à fixer. Il est aussi aisément ajustable puisqu’il est monté sur une boule, permettant des déplacements dans toutes les directions. Surtout, c’est la dimension de l’objet qui impressionne : il a la taille d’une balle de baseball. Il fonctionne avec l’alimentation 12 volts du véhicule lorsqu’on branche la fiche ou avec deux piles AA dont la durée de vie est estimée à huit heures en fonctionnement continu.

La face avant comporte trois boutons : celui de droite pour allumer l’appareil, le bouton de gauche pour effectuer la marche arrière dans les menus et une petite roulette centrale qui fonctionne un peu comme une souris d’ordinateur. On la fait rouler pour se déplacer dans le menu, puis on appuie dessus pour effectuer notre choix. Pour déterminer une destination à atteindre, il suffit, avec la roulette, d’entrer le numéro civique, puis d’écrire le nom de la rue, lettre par lettre. L’appareil calcule ensuite l’itinéraire. Sur l’écran, les changements de direction à effectuer sont indiqués en couleur, tandis que les instructions vocales sont données à l’avance. On peut facilement sélectionner la langue de l’affichage ainsi que celle des indications vocales.