La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a interjeté appel vendredi contre la décision de ses commissaires du Grand Prix d'Allemagne de Formule 1 autorisant un système d'absorption de vibrations dans le nez des monoplaces développé par Renault.

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a interjeté appel vendredi contre la décision de ses commissaires du Grand Prix d'Allemagne de Formule 1 autorisant un système d'absorption de vibrations dans le nez des monoplaces développé par Renault.

L'appel ne devrait pas être étudié durant le week-end du GP d'Allemagne par manque de temps, a-t-on cependant précisé à la FIA.

Aussi, le système ne devrait-il pas être utilisé par Renault à Hockenheim, car si l'appel infirmait l'autorisation de vendredi matin, les monoplaces de Fernando Alonso et Giancarlo Fisichella risqueraient la disqualification à posteriori.

Récemment, le délégué technique de la FIA, Charlie Whiting, avait jugé ce système, utilisé en course par Renault depuis septembre 2005 et qui avait été adopté ensuite par un total de 7 écuries, non conforme au règlement technique de la F1.

Whiting avait demandé son interdiction en arguant que ce système -une masse prise entre deux ressorts verticaux placée dans le nez de la monoplace- avait une influence sur l'aérodynamique des F1. Or, selon le règlement, tout élément aérodynamique doit être fixe et non mobile.

Mais Renault a réussi à démontrer aux commissaires du GP d'Allemagne, appointés par la FIA, que le système n'avait qu'un «effet négligeable sur l'aérodynamique», et servait au contraire à augmenter l'appui mécanique en permettant un meilleur équilibre de la monoplace et un meilleur contact des pneumatiques avec la piste.

Constatant par ailleurs «qu'aucun article du règlement n'interdisait spécifiquement un tel système», les commissaires de la FIA avaient décidé que son utilisation «était permise».