New West Hi Tech

Fiche technique

New West Hi Tech

Moteur: V8 GM 5,3 litres, 285 ch. à 5200 tr/min, 335 lb-pi à 4000 tr/min

Transmission: intégrale, boîte automatique 4 vitesses, différentiel autobloquant

Freins: 4 disques, ABS

Pneus: P 245/75R16

Poids: 2650 kg (réparti 50/50)

Contenances:

— essence: 117 litres (ordinaire)

— eau potable: 32 litres

— eau chaude: 23 litres

— eau grise: 32 litres

Chauffage central: 16 000 BTU (propane)

Garantie: 5 ans/100 000 km

Pour en savoir plus:

www.new-west.com

Sur la route, le modèle Sport à moteur V6 se distingue par sa faible consommation, mais à condition que vous rouliez sur terrain plat. En montagne, le V6 travaille plus fort que le V8 de la version Hi-Tech à transmission intégrale que nous avons aussi essayée. La consommation en usage mixte (ville/route/montagne) se situe entre 14 et 16 litres aux 100 km, un appétit comparable à celui d’un VUS.

Notons enfin que les New-West, contrairement aux autocaravanes plus imposantes, peuvent aussi servir de véhicule de tous les jours. Ils s’accommodent d’un garage avec porte de sept pieds de haut, se manient presque aussi facilement qu’une berline et présentent une tenue de route et un freinage (quatre disques avec ABS) fort adéquats. Les prix: entre 40 000 et 70 000, avec une garantie complète de 5 ans/100 000 km (sauf pour le modèle de base).

Certes, les New-West n’ont pas la même vocation de confort suprême et d’espace qu’un palace sur roues, mais ils remplissent à merveille leur mission de «nouveau Westfalia».

Porte latérale, toit extensible, bloc cuisine, coin-repas, lit, penderie, rangements, toilette portative: voici le New-West, une création québécoise qui roule sa bosse depuis quelques années déjà.

Née dans l’imagination fertile de Jean Dumais, de Saint-Nicolas, dans la banlieue de Québec, le New-West troque le logo VW pour celui de GM. La toiture métallique disparaît pour faire place à un toit en matière plastique qui se soulève en s’articulant sur sa partie arrière, permettant le déploiement de parois en toile assorties de trois grandes ouvertures à fermeture éclair protégées par des moustiquaires. Précisons, d’une part, que ce toit très mince en position fermée ne change pratiquement pas les caractéristiques aérodynamiques du véhicule, notamment sa stabilité par vents violents et, d’autre part, que les renforts intégrés à la partie supérieure de la structure compensent la perte de rigidité qui découle de l’élimination du toit métallique d’origine. C’est d’ailleurs cette rigidité qui surprend agréablement lorsqu’on roule à bord du New-West, une rigidité sans doute favorisée par la présence d’une imposante moulure monobloc qui couvre les parois latérales de la cabine et par le solide plancher fixé à la structure par des ancrages mis au point par New-West. Le mobilier en bois véritable vient augmenter cette rigidité qui se traduit par l’absence de craquements et de bruits si typiques de la plupart des motorisés.

Autonomie et économie

Les versions Sport, Sport Excursion, Sport Expedition sont animées d’un V6 de 195 chevaux, et la version Hi-Tech est propulsée par un V8 de 285 chevaux. Les New-West bénéficient tous de raccords extérieurs pour l’eau et l’électricité (120 volts), d’un réservoir d’eau potable de 32 litres logé à l’intérieur, d’un réfrigérateur, d’un évier, d’une table-dînette, d’un lit type sommier, d’une cuisinière au butane, d’un climatiseur, d’une batterie auxiliaire et d’un système audio avec lecteur de CD et MP3. À ces équipements de base vient s’ajouter une imposante liste d’accessoires: chauffe-eau à échangeur thermique, chauffage au propane, four à micro-ondes, divers agencements de mobilier et même des panneaux solaires pour vous assurer une complète autonomie énergétique.

«L’automobile, c’est la liberté», lit-on dans la préface du livre La voiture du siècle, les 100 candidates. La liberté de se déplacer, d’aller pratiquement n’importe où, aussi loin qu’il y a des routes ou même des sentiers. La liberté de découvrir de nouvelles contrées, de gravir les plus hautes montagnes, de traverser les déserts. Et si l’automobile se doublait d’une couchette, d’une cuisinette et de quelques autres accessoires domestiques, à cette notion de liberté viendrait alors se greffer l’autonomie, l’indépendance.

Ce n’est pas nouveau, me direz-vous. Les caravanes de chameaux traversaient déjà les déserts bien avant notre ère et les roulottes des gitans parcourent les continents depuis des siècles. Quoi donc de plus naturel pour l’homme moderne que d’imiter ses ancêtres nomades et de se confectionner un véhicule alliant les bienfaits de l’automobile à celle de la roulotte des gitans?

Le «nouveau» West

Les formules sont diverses et les solutions plus ingénieuses les unes que les autres. Mais parmi toutes ces «automobiles-dortoirs», c’est la célèbre Westfalia de Volkswagen, symbole par excellence de la génération peace and love qui aura réussi à atteindre le statut d’objet de culte. On la restaure, on la collectionne, on se réunit autour d’elle et… on l’imite.