Mazda CX-30
Prix : à partir de 27 050 $
Pas mal de monde rêve de la mécanique suralimentée du CX-30, mais celle-ci est uniquement offerte sur la déclinaison GT, la plus chère de la gamme. Cela dit, le moteur de 2,5 L atmosphérique offert sur la déclinaison GS suffit largement à la tâche pour se mesurer au Crosstrek. Par rapport à ce dernier, le CX-30 propose une présentation plus valorisante, un comportement plus dynamique, plus caractériel. En revanche, le Crosstrek offre une bien meilleure visibilité, plus d’espace intérieur (habitacle et coffre), une garde au sol supérieure et, contrairement au Mazda, il ne craint pas de tirer une charge.
Toyota Corolla Cross
Prix : à partir de 29 575 $
PHOTO FOURNIE PAR TOYOTA
Toyota Corolla Cross
Le Corolla Cross a pour principal avantage d’offrir (déjà !) une motorisation hybride. De facture classique (lire qu’elle ne se branche pas), celle-ci promet une consommation inférieure à 6 L/100 km. En première monte, on retrouve un moteur 2 L sobre, robuste et fiable, auquel on reprochera son indolence et son niveau sonore élevé. La direction, correctement assistée, gagne uniquement en précision en optant pour les semelles à fortes pointures (18 po). Les pneus de 17 po offrent un ressenti plus flou. Le coffre est généreux, la position de conduite agréable, mais l’espace aux places arrière est un peu décevant. Et la présentation est stéréotypée et moins soignée que celle du Subaru. Le Toyota est un peu (beaucoup) conformiste, mais on serait bien en peine d’en dire du mal.
Volkswagen Taos
Prix : à partir de 29 660 $
PHOTO FOURNIE PAR VOLKSWAGEN
Volkswagen Taos
Si seulement le prix de départ du Taos était moins élevé ou comportait, à tout le moins, un rouage à quatre roues motrices de série. Ce n’est pas le cas et la garantie plus généreuse de Volkswagen (4 ans/80 000 km) ne peut justifier l’écart de prix. Pas même les accessoires. En contrepartie, le Volkswagen propose un agrément de conduite plus relevé que le Crosstrek, un moteur suralimenté plus généreux et une boîte (traditionnelle) efficace et agréable. En optant pour les déclinaisons à rouage intégral (plus chères), le consommateur retrouve plus d’agrément encore avec une boîte à double embrayage. Un plaisir qui se paie aussi à l’entretien : celui-ci doit être davantage suivi.