La BMW M3 gagne en agilité et en muscle avec le traitement CS

Profitant des derniers moments de ses mécaniques purement thermiques, BMW poursuit l’amélioration continue de ses produits destinés aux puristes du genre. Après la M4 CSL présentée il y a quelques mois, c’est maintenant au tour de la berline M3 de recevoir un traitement d’exception afin de doper ses performances.

La BMW M3 CS (pour Competition Sport) est, pour l’essentiel, une livrée retravaillée de la M3 Competition. Qu’est-ce que cela implique, vous demandez-vous ? Une kyrielle de modifications destinées à augmenter le potentiel dynamique du modèle qui se veut aussi visuellement plus sportif avec ses appendices aérodynamiques.

L’accent est d’abord mis sur son six-cylindres de 3 L biturbo codé S58 dont la puissance est accrue d’une quarantaine de chevaux, pour 543 ch en tout. Cette récolte est en grande partie assurée par l’augmentation de la pression produite par les turbocompresseurs. Le chef d’orchestre reste une boîte automatique à huit rapports. Le rouage intégral demeure présent, toujours avec la capacité de mouvoir uniquement les roues arrière sur commande.

L’ensemble des composants de la suspension a été parallèlement revu avec la révision de l’angle de carrossage pour un comportement routier plus incisif sur piste. Divers renforts sont ajoutés au châssis, dont une immense barre antirapprochement bien visible sous le capot. Cette M3 CS emploie aussi un toit façonné de fibre de carbone ainsi que des pièces faites de plastique renforcé par de la fibre de carbone. Le régime minceur fait disparaître 34 kg lorsqu’on compare le modèle à une M3 Competition de série.

Comme bien des œuvres peu diffusées de BMW, le prix est à l’avenant. Pas moins de 148 000 $ seront nécessaires pour acquérir cette M3 après l’amorce de sa production en mars, ce qui la positionne face à des adversaires passablement doués.