C’est sans tambour ni trompette qu’Acura a annoncé récemment la fin de la production de sa supervoiture NSX de deuxième génération. L’œuvre, considérée comme une vitrine technologique par le constructeur durant ses six années de production, aura intrigué par sa proposition technique, sans toutefois réussir à bien s’intégrer dans un club sélect dominé par les marques européennes.

Un communiqué très succinct marque ainsi la fin d’un projet d’envergure pour le constructeur. Construite en Ohio, elle a été une précurseure avec sa motorisation hybride prenant pour base un V6 de 3,5 L biturbo. Un moteur électrique à l’avant assurait le rouage intégral, doublé d’un autre moteur électrique pour soutenir le V6. C’est ainsi que 573 ch sont produits, ce qui est nettement plus élevé que ce qu’offrait son ancêtre, sans toutefois pouvoir se targuer d’avoir de manuelle pour égayer les sens.

La dernière itération aura été une livrée Type S produite à seulement 350 exemplaires, dont 15 ont traversé la frontière canado-américaine. Ses 600 ch, mais également diverses améliorations aérodynamiques, ont poussé plus loin ses aptitudes sur circuit.

Maintenant, qu’adviendra-t-il de cette illustre ambassadrice japonaise ? On ne le sait pas vraiment. Rien n’est coulé dans le béton, mais le patron de la marque, Jon Ikeda, envisageait en août que son retour se ferait avec une motorisation électrique. À suivre, donc.