Dévoilée en grande pompe à la fin du mois de juin, la berline électrique Hyundai Ioniq 6 est l’un des modèles électriques les plus attendus de l’année. Fort stylisée, elle constitue le ticket d’entrée de la marque coréenne chez les berlines électriques « dédiées », un segment jusque-là essentiellement réservé aux marques de luxe. Hyundai a présenté la semaine dernière un peu plus de détails techniques sur cette nouvelle venue.

S’il y a d’abord un chiffre à retenir de cette présentation, c’est 610 km. On estime que l’Ioniq 6 pourra parcourir jusqu’à 610 km lorsqu’elle sera équipée de la batterie de plus grande capacité (77,4 kWh) et présumément des deux roues motrices. Ce chiffre est cependant estimé en fonction du protocole européen (WLTP) et sera inévitablement revu à la baisse de ce côté-ci de l’Atlantique. Son coefficient de traînée extrêmement bas (0,21 Cx) joue assurément un rôle dans cette donnée éloquente.

PHOTO FOURNIE PAR HYUNDAI

L’habitacle de la Hyundai Ioniq 6

L’offre tablera sur des configurations à deux roues motrices (propulsion) et à rouage intégral. Dans sa version la plus puissante, elle aura 320 ch à sa disposition. Hyundai n’aborde pas le modèle de série, mais il devrait avoir 225 ch en réserve, à l’instar de l’Ioniq 5. Deux batteries de 53 kWh et 77,4 kWh seront proposées. Elles seront compatibles avec des bornes d’une capacité de 350 kW pouvant assurer une recharge de 10 à 80 % en 18 minutes. Ces bornes demeurent toutefois plutôt rares au Québec.

Construite sur le châssis modulaire électrique E-GMP, l’Ioniq 6 bénéficiera d’un empattement plus long d’une dizaine de centimètres par rapport à une berline intermédiaire Sonata (2950 mm), tout en ayant une longueur hors-tout plus courte de 4,5 cm.

Nous aurons plus de détails sur la version nord-américaine de l’Ioniq 6 en novembre. Sa mise en marché est prévue au début de l’année prochaine.